Interventions sur "proche"

6 interventions trouvées.

Photo de Stéphane Le RudulierStéphane Le Rudulier :

...actuel de « déconnexion » entre les Français et leurs représentants. La connaissance des grands enjeux de la politique nationale à travers l’exercice d’un mandat parlementaire est profitable aux territoires et à leurs habitants. Inversement, je continue de penser que la responsabilité opérationnelle de services publics locaux est utile à l’exercice de mandats parlementaires. Elle favorise des approches peut-être un peu moins idéologiques, moins militantes, mais beaucoup plus indépendantes, plus pragmatiques et plus responsables permettant de mieux saisir les attentes des citoyens, voire d’anticiper les crises. En 2019, madame la ministre, votre collègue Olivia Gregoire, alors députée, déclarait que les députés qui avaient été maires avaient senti « beaucoup plus tôt » – ce sont ses termes – ar...

Photo de Stéphane Le RudulierStéphane Le Rudulier :

...ne frontière entre le monde urbain et le monde rural. Mes chers collègues, je pense qu’une fonction exécutive locale et un mandat parlementaire ne sont pas antinomiques et peuvent se compléter utilement, et ce dans l’intérêt de nos concitoyens. Je remercie M. Marseille de son initiative. Je ne doute pas qu’elle suscitera des discussions parmi nous. Mais il me paraît effectivement impératif de rapprocher l’exercice du pouvoir de la réalité des territoires et de mettre fin au sentiment que les élus nationaux sont totalement déconnectés. Ce texte est un moyen, parmi tant d’autres, d’y parvenir.

Photo de Alain RichardAlain Richard :

...aincant. Il nous semble que les parlementaires, y compris ceux qui ont fait le choix de ne pas exercer de mandat local, disposent de nombreuses possibilités pour se trouver au contact des électeurs, à l’écoute de leurs problèmes, et pour s’informer de toutes les difficultés du terrain. En utilisant les ressources légales substantielles qui sont les nôtres, toute une série d’interventions réelles proches du dialogue effectif avec les intéressés est possible dans l’exercice de notre mandat parlementaire lui-même. L’exigence de disponibilité ne nous paraît pas permettre de rétablir un cumul du mandat parlementaire avec les fonctions exécutives. D’autres collègues l’ont rappelé, la charge de travail et l’exigence de disponibilité d’un élu exécutif dans une commune de moins de 10 000 habitants ne s...

Photo de Cédric VialCédric Vial :

...u local que de concilier deux mandats locaux. Est-ce une question de disponibilité, une question d’efficacité ou encore une question de pertinence ? Si l’objectif de la loi organique de 2014 était bien de faire en sorte que les élus restent disponibles et efficaces dans les mandats qu’ils exercent, la question que l’on peut légitimement se poser est : cette loi organique a-t-elle permis de se rapprocher de l’objectif ? C’est vrai, disons-le clairement, il y a eu des abus de cumuls de mandats et de fonctions. C’est vrai, l’opinion publique ne comprenait pas cette logique de cumul, y voyant d’abord une volonté d’additionner des indemnités, bien que ces dernières soient plafonnées. Comme nous le concevons souvent en France, selon le fameux principe du balancier, nous sommes passés d’un extrême à...

Photo de Françoise GatelFrançoise Gatel :

...il le souhaite. Il n’est absolument pas exigé d’un parlementaire qu’il ait un mandat exécutif local. La démocratie est tellement forte, tellement vraie, que les électeurs sont capables de savoir, en leur âme et conscience, si leur député-maire est efficace et s’ils souhaitent élire ce candidat plutôt qu’un autre. Je n’attaque personne en illégitimité à raison d’une absence de mandat local. On reproche souvent un manque d’évaluation des lois. Cher Éric Kerrouche, la loi organique de 2014, annoncée comme un texte guérisseur, n’a rien guéri : parlementaires et élus ne sont pas contents, la confiance des électeurs n’est pas revenue et l’abstention est toujours aussi forte. Je suis plus favorable à la limitation du nombre de mandats dans le temps qu’à votre vision enfermée dans la doctrine de 2014...

Photo de Jean Louis MassonJean Louis Masson :

Qui voulait, au départ, imposer le seuil de 15 000 habitants ? Souvenez-vous du projet de loi initial : c’était bien Sarkozy ! On peut reprocher à Hollande d’avoir fait ce que Sarkozy voulait faire, mais il ne faut tout de même pas oublier les responsabilités des uns et des autres. C’est la même chose en matière de lutte contre la criminalité : qui a réduit de 10 000 le nombre de postes de policiers ? C’est Sarkozy !