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...nnaissance par le Conseil européen de juin dernier du statut de pays candidat à l'Ukraine, ainsi qu'à la Moldavie, fut un geste politique très fort, marquant le plein engagement de l'Union européenne contre l'agression russe - engagement à la fois symbolique et concret. Il convient à présent, un semestre après, de prendre toute la mesure des conséquences de cette décision à l'égard des pays des Balkans occidentaux. Nous avions évoqué ce sujet lors de notre précédente communication, le 21 juin dernier, qui était intervenue entre la décision de la Commission européenne de proposer au Conseil européen la candidature de l'Ukraine et de la Moldavie et la décision prise par ce dernier de la retenir, les 23 et 24 juin. L'attente des Balkans à l'égard de la présidence française était alors d'autant ...
Ainsi, l'UE a pris un certain nombre de mesures pour aider les Balkans occidentaux dans le domaine de l'énergie. D'abord, à très court terme, pour atténuer les effets de la crise énergétique, nous apportons un soutien spécifique aux familles vulnérables et aux PME. En second lieu, à court et moyen terme, nous aidons à accélérer la transition énergétique et l'indépendance énergétique, notamment grâce au plan REPower EU. À Tirana, les dirigeants de l'UE ont confirmé l...
Il est vrai que l'acceptation des candidatures de l'Ukraine et de la Moldavie a changé la donne dans les Balkans. Nous devons transformer l'essai en redonnant du dynamisme à toutes les candidatures. C'est indispensable, par exemple, si nous voulons instaurer une taxe carbone efficace aux frontières - et prévenir une certaine fatigue des populations concernées. Cela dit, l'adhésion de la Bosnie dans les conditions actuelles serait une négation de l'esprit de l'UE. Ceux qui connaissent bien ce pays nous pouss...
Je suis d'accord. On parle souvent des Balkans occidentaux dans leur ensemble, mais il faut distinguer entre les pays, car les contextes sont très différents. Nos préoccupations sont les mêmes pour tous, mais nous devons regarder avec précision l'avancée de chacun d'entre eux. Les parlementaires et visiteurs de cette zone que nous recevons nous tiennent des discours différents. La Serbie, en particulier, mise sur un pouvoir fort pour profit...
...l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la République tchèque. La Bulgarie et la Roumanie suivirent, en 2007, après avoir accompli les réformes nécessaires au renforcement de leur économie de marché. Et c'est ainsi que l'élargissement de l'Union européenne s'est progressivement dissocié de son approfondissement. Quelques mots, maintenant, sur les Balkans occidentaux. Le Conseil européen de cette fin de semaine sera précédé, jeudi, par une réunion des chefs d'État ou de gouvernement de l'Union et ceux des six pays des Balkans occidentaux : Serbie, Monténégro, Macédoine du Nord, Albanie, Bosnie-Herzégovine et Kosovo. Les relations entre l'Union européenne et les Balkans occidentaux relèvent du « processus de stabilisation et d'association », lanc...
...hésion (IPA) à hauteur de 645 millions d'euros entre 2014 et 2020. La panne du dialogue entre la Serbie et le Kosovo, en dépit des efforts de relance de l'Union européenne, de la France et de l'Allemagne, demeure évidemment un obstacle majeur. L'examen des candidatures ukrainienne, moldave et géorgienne, qui a fait l'objet d'une accélération sans précédent, a bouleversé le calendrier imposé aux Balkans occidentaux depuis des années. Le cas de la Géorgie a été évoqué par nos collègues la semaine dernière ; nous n'y reviendrons donc pas à ce stade, sauf coup de théâtre - improbable - au prochain Conseil européen. Les avis de la Commission reposent sur les trois séries de critères d'adhésion à l'Union européenne approuvés par le Conseil européen : les critères politiques, les critères économiques...
Je félicite nos deux collègues, dont le rapport est très exhaustif. Il est intéressant de connaître l'historique de la procédure d'adhésion des pays des Balkans et la situation dans laquelle se trouvent les trois nouveaux prétendants. Pour ma part, j'ai toujours été très favorable à l'élargissement aux pays des Balkans, non seulement parce qu'ils appartiennent à l'Europe, mais également pour maintes raisons géopolitiques. Ces pays doivent avancer pour être en phase avec ce que nous leur demandons, et les perspectives d'une telle intégration leur sont ma...
...a Croatie s'agissant des Croates de Bosnie. Si la Bosnie commençait des négociations, il lui faudrait, compte tenu de la structure de son État, trois négociateurs face à celui de l'Union européenne. À mon sens, le fait de reconnaître les candidatures de la Moldavie et de l'Ukraine oblige à rendre crédibles les perspectives de réelle finalisation des négociations d'adhésion déjà engagées dans les Balkans occidentaux. Or, dans un certain nombre de ces pays, les citoyens n'y croient plus. Le fait d'offrir un horizon à deux nouveaux pays doit aussi stimuler notre volonté politique d'avancer avec les pays des Balkans. Peut-être faudrait-il se fixer des objectifs en termes de dates, avec un agenda. Les pays concernés, sans perspectives robustes d'adhérer, ne fourniront pas d'efforts.
À l'origine, notre mission était de faire un point sur les démarches de rapprochement des Balkans occidentaux et de regarder la situation pays par pays. Les Balkans occidentaux font géographiquement, culturellement et historiquement partie de l'Europe. Leur place géopolitique est importante. Tandis que les demandes d'adhésion et les phases de négociation piétinent, d'autres avancent. On peut penser à l'expansionnisme économique chinois, mais je pourrais également évoquer la Turquie ou, évide...
À mon sens, nous avons sur l'ensemble de ces pays des problématiques assez différentes. Les pays des Balkans sont effectivement plus ou moins avancés, mais ils font partie de l'Europe, et cela me semble avoir du sens qu'à terme - je ne sais pas quel sera ce terme -, ils nous rejoignent. Les cas de l'Ukraine et de la Moldavie sont tout de même d'une autre nature. Certes, il peut sembler tout à fait logique que les circonstances de guerre fassent accélérer une prise de décision quant à l'accès au statut ...
Les différents intervenants, que je remercie, ont bien identifié la complexité du sujet. Lorsque Didier Marie et moi-même avons été missionnés pour effectuer un tel travail, la guerre de l'Ukraine n'avait pas encore été déclarée. Notre premier sujet a donc été la zone des Balkans. C'est la raison pour laquelle nous avons souhaité examiner le cas de chaque pays en détail. La guerre en Ukraine augmente encore plus la complexité à laquelle nous sommes confrontés en termes de positionnement politique. Cela a été rappelé, le statut de candidat n'ouvre pas la porte à l'adhésion immédiate. C'est pourquoi nous avons exposé ce que signifiait le fait de vouloir intégrer l'Union e...