Interventions sur "pari"

18 interventions trouvées.

Photo de Didier MandelliDidier Mandelli :

...commune et ses concitoyens. Pendant longtemps, le réchauffement climatique n’apparaissait pas comme une réalité immédiate aux yeux de beaucoup et parler de l’impact de nos industries et de notre consommation sur l’environnement était presque un tabou. Il aura finalement fallu attendre le 12 décembre 2015, c’est-à-dire la vingt et unième COP, pour qu’un accord soit adopté sous le nom d’accord de Paris. Cet accord historique engage les signataires à poursuivre leurs efforts pour limiter l’augmentation de la température de 1, 5 degré Celsius et avec pour objectif une limitation de la hausse de la température moyenne de la planète à moins de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Alors que les conséquences du dérèglement climatique sont de plus en plus présentes dans notre quo...

Photo de Ronan DantecRonan Dantec :

... travail Enjeux internationaux-climat-environnement-développement, que j’ai l’honneur de présider. Une proposition de résolution de ce type envoie déjà un premier message important : le soutien que la représentation nationale apporte aux négociateurs français et européens en leur demandant de rester les moteurs de la négociation climatique internationale, de préserver la dynamique de l’accord de Paris, accord complexe et probablement incomplet, mais qui reste à ce stade le seul socle de négociation multilatérale sur le climat. Ce message pourra aussi être délivré dans les autres instances et lieux internationaux où interviennent les sénatrices et sénateurs français, notamment l’Union interparlementaire (UIP) ou l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), voire, plus largement, dans l...

Photo de Jean-François LongeotJean-François Longeot :

...rsel et le multilatéralisme. Car nous ne résoudrons pas une des plus graves crises traversées par l’humanité – le réchauffement climatique et l’extinction de masse de la biodiversité – sans coopération et régulation internationales. En 2015, au Bourget, c’est cette conviction qui avait guidé notre diplomatie et qui avait permis la conclusion du premier accord universel sur le climat, l’accord de Paris. Six ans après, les États signataires se retrouvent à Glasgow pour une COP26 lourde d’enjeux. Formons le vœu que l’universel et le multilatéralisme prévalent de nouveau pour défendre l’acquis de Paris, unique cadre juridique à même de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète à un niveau acceptable pour notre espèce. Nous le savons, cela n’est pas gagné : plusieurs États n’o...

Photo de Éric GoldÉric Gold :

Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, l’accord de Paris obtenu le 12 décembre 2015 constitue un tournant historique des conférences des parties sur le climat en ce que, pour la première fois, les 196 parties se sont engagées à respecter l’objectif de contenir à 1, 5 degré Celsius la hausse mondiale des températures d’ici à 2100 par rapport à l’ère préindustrielle. Tel est le défi majeur du XXIe siècle qui implique un bouleversement des modes de prod...

Photo de Esther BenbassaEsther Benbassa :

...se présente pour dénoncer l’inaction de la France à l’égard de ses engagements climatiques internationaux. Ce texte souligne, à juste titre, le « devoir d’exemplarité des pays moteurs de l’action climatique » dans la lutte contre le réchauffement climatique. Or l’exemplarité est le dernier mot qui me vient à l’esprit quand je pense à la politique environnementale de la France. Depuis l’accord de Paris, jamais notre pays n’a tenu ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La condamnation historique de l’État dans le cadre de « l’affaire du siècle » et la décision inédite rendue au début du mois de juillet par le Conseil d’État, qui demande au Gouvernement de « prendre toutes mesures utiles permettant d’infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre », mette...

Photo de Joël BigotJoël Bigot :

... et la majorité sénatoriale à se montrer plus offensifs pour combattre l’insécurité écologique qui sera désormais notre quotidien. Si la France est « sortie des clous » de la trajectoire carbone qu’elle s’était fixée, il n’en demeure pas moins vrai que le quinquennat précédent nous a conféré une légitimité profonde dans la lutte contre le réchauffement climatique, par la signature de l’accord de Paris en 2015. Charge à notre exécutif de mesurer l’héritage de ce leadership écologique édifié sous François Hollande et d’en être à la hauteur dans les négociations internationales qui s’ouvrent en Écosse. C’est donc avec un véritable espoir que je cosigne cette proposition de résolution transpartisane affirmant la nécessité d’un accord ambitieux lors de la COP26 qui commence cette semaine à Glasgo...

Photo de Joël BigotJoël Bigot :

... est assuré, soit un résultat bien supérieur à 1, 5 degré Celsius, et nous condamne à la « catastrophe climatique » selon les mots du secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Aussi, madame la secrétaire d’État, pour sortir des postures de Cassandre, cette résolution vous donne une feuille de route, ou plutôt une feuille de rappel des objectifs que nous nous sommes fixés lors des accords de Paris, afin que la France ne soit pas inactive sur le plan climatique au niveau international. Nous souscrivons d’autant plus à cette résolution qu’elle prend en compte la dimension sociale de ce défi de l’humanité ainsi que la dimension solidaire qui incombe aux pays les plus développés et les plus émetteurs envers les États les plus vulnérables et les plus pauvres. Ce point est essentiel, sachant ...

Photo de Frédéric MarchandFrédéric Marchand :

...un manifeste que les participants à la COP26 pourraient reprendre à l’unisson. En effet, la COP26 donne le coup d’envoi d’une décennie décisive qui sera celle du triomphe ou de la tragédie. Elle doit constituer un test de crédibilité et une échéance clé pour au moins deux enjeux au cœur des négociations multilatérales sur le climat : la dynamique d’ambition collective enclenchée par l’accord de Paris et le financement du climat promis lors de la COP15 de Copenhague. Les accords de Paris étaient le temps de la promesse, Glasgow doit être celui de l’engagement. C’est le sens de la résolution qui nous est proposée et qui fait suite au travail mené depuis plusieurs mois par notre assemblée, notamment par le groupe d’études présidé par notre collègue Ronan Dantec, qui a procédé à plusieurs audi...

Photo de Pierre MédeviellePierre Médevielle :

Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, depuis la réunion de la COP21 à Paris, nous pouvons être fiers de la prise de conscience importante des enjeux climatiques. Passé le temps de l’euphorie, nous devons nous tourner vers des propositions peut-être moins ambitieuses, mais bien plus réalistes. La communication c’est bien, mais l’engagement concret c’est mieux ! Notre jeunesse, à la pointe, fait entendre sa voix partout dans le monde. Nous devons l’épauler et nous montre...

Photo de Marta de CidracMarta de Cidrac :

...26. Loin d’un discours évoquant « une COP de la dernière chance » ou « une COP qui ne servirait à rien », cette proposition de résolution transpartisane montre combien l’enjeu du sommet de Glasgow est immense. Le récent rapport du GIEC et les manifestations du changement climatique, de plus en plus nombreuses, doivent pousser l’ensemble des parties prenantes à appliquer et à renforcer l’accord de Paris. Au-delà du nécessaire rehaussement des engagements de chaque État, déjà abordé par mes collègues, je m’attarderai sur deux points essentiels soulevés dans cette proposition de résolution : le décloisonnement entre action climatique et action en faveur de la biodiversité et le soutien à la lutte contre le changement climatique dans les pays en voie de développement. Oui, la communauté internat...

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

...d’aucune ambiguïté : il nous reste dix ans pour agir. Chaque jour compte, chaque tonne d’émissions, chaque fraction de degré aura un impact sur notre santé et notre sécurité. Nous n’y parviendrons pas sans respecter nos engagements et sans changer de modèle. Pour contenir le réchauffement autour de 1, 5 degré, nous devons baisser nos émissions de CO2 de 45 % par rapport à 2010. Après l’accord de Paris en 2015, nous sommes pourtant sur une trajectoire de 16 % d’augmentation, faute de respect et de suivi des engagements.

Photo de Stéphane DemillyStéphane Demilly :

Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, nous sommes en état d’urgence climatique. Alors que la COP26 vient de commencer, il est essentiel pour les citoyens du monde entier que nous tenions les promesses de l’accord de Paris. La lutte contre le réchauffement climatique est notre plus grand défi actuel et c’est le plus urgent. Depuis le premier Sommet de la Terre à Stockholm, en passant par les différentes COP qui se sont succédé jusqu’à cette COP26, inquiétudes et déclarations de bonne volonté se sont multipliées. Cependant, la température de notre planète et les catastrophes environnementales n’ont jamais cessé d...

Photo de Stéphane DemillyStéphane Demilly :

...ont des solutions efficaces et durables. Tel est le message que portent les auteurs de cette proposition de résolution, et je les en félicite. La France est engagée pour le climat. Nos territoires le sont aussi ! L’échelon local dispose de ressources extraordinaires et d’acteurs concernés, capables de porter des projets territoriaux en faveur de l’environnement et de la biodiversité. L’accord de Paris reconnaît et valorise le rôle des régions, des villes et des autorités locales dans la lutte contre le changement climatique. L’Union européenne est aussi, naturellement, un acteur clé dans les négociations climatiques. Au fil des ans, elle a adopté une législation environnementale parmi les plus avancées au monde et elle a atteint ses objectifs antérieurs en matière de réduction des émissions....

Photo de Gilbert-Luc DevinazGilbert-Luc Devinaz :

...es enjeux de la COP26 s’inscrivent dans un contexte de « basculement » que nous sommes en train d’effectuer. L’ONU alerte sur la concentration des trois principaux gaz à effet de serre. Même si les 200 pays concernés appliquent strictement leurs engagements sur la réduction des émissions, l’estimation du réchauffement reste à hauteur de 2, 7 degrés Celsius, bien loin de l’objectif de l’accord de Paris. En outre, même si nous stoppions toute émission, le réchauffement persistera durant plusieurs décennies… Revenons sur quelques enjeux de la COP26. Elle sera l’occasion de tester pour la première fois l’application de l’accord de Paris. Six ans après sa signature, où en sont les contributions déterminées au niveau national ? Comment les évaluer ? L’Australie, par exemple, qui est le plus gros...

Photo de Philippe TabarotPhilippe Tabarot :

Malgré la décision de Joe Biden de ramener les États-Unis à la table des discussions, cette COP, la vingt-sixième du nom, sera-t-elle la dernière alors que la Russie, le Brésil ou la Chine ne feront pas le déplacement ? Comment ne pas constater que, si l’accord de Paris de 2015 a fait l’objet d’une communication retentissante, les efforts qui ont suivi sont loin d’être suffisants. En effet, la coopération interétatique n’a pas trouvé d’application concrète dans toutes les parties du monde. Signes d’une écologie de façade, les échecs successifs dans l’application concrète de l’accord marquent également le fait que l’écologie est un sujet pris en otage par certai...

Photo de Philippe TabarotPhilippe Tabarot :

L’action est la condition de réussite de la COP26. L’accord de Paris demeure notre meilleure boussole au cœur de la tempête. En 2015, sa signature marquait un engagement de niveau international. Six ans après, son héritage apparaît bien maigre. Notre ambition est de prendre de l’avance. Il faut demander aux États réticents de se dévoiler. Qui voile la planète, dévoie la France. Il faut avoir le courage de reconnaître que nous ne pouvons plus définir des politiqu...

Photo de Hervé MaureyHervé Maurey :

...nt ceux du GIEC, se succèdent et sont, hélas, de plus en plus alarmants. Le rapport publié en août dernier indique que la fourchette basse d’un réchauffement climatique à 1, 5 degré serait atteinte vers 2030, soit dix ans plus tôt que ne l’annonçaient les prévisions antérieures. Plus que jamais, il y a donc urgence à agir réellement et à ne pas se contenter de grandes déclarations. L’accord de Paris de 2015 fixe un objectif commun : le maintien de l’augmentation de la température moyenne de la planète à un niveau inférieur à 2 degrés et la poursuite des efforts pour limiter l’augmentation de cette température à 1, 5 degré. Il prévoit également une méthode pour atteindre cet objectif. Les États parties doivent prendre des engagements, actualisés tous les cinq ans, dans la perspective d’un r...

Photo de Guillaume ChevrollierGuillaume Chevrollier :

...ale : la société civile, les acteurs économiques et politiques, la jeunesse, tous sont mobilisés. Cette proposition de résolution sénatoriale en est aussi la preuve. Le Parlement est pleinement investi dans la lutte contre le réchauffement climatique, notamment au travers de l’élaboration de politiques d’adaptation : nous devons « conserver ce qui vaut et adapter ce qu’il faut. » Les accords de Paris présentent une limite : malgré l’amorce d’une réflexion sur la transition énergétique, aucune des parties prenantes n’a souhaité que cette problématique soit présente dans la version finale. On a ainsi encouragé les États à réduire leur consommation ou à décarboner leur production, sans donner l’impulsion à un nouveau modèle énergétique clair. Il nous faut une stratégie en la matière ! Les éne...