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...eil de l’Union européenne ouvre une fenêtre pour insister sur ces principes, auxquels le RDSE souscrit bien naturellement. Vous y avez d’ailleurs consacré, monsieur le ministre, une large part de vos propos introductifs. Je souhaitais plus particulièrement évoquer l’Europe de la santé, un chantier hier balbutiant, mais aujourd’hui plus prégnant, où il est en tout cas question de solidarité et de souveraineté. En effet, on a pu voir l’Europe mettre en œuvre une réaction solidaire à la pandémie, avec l’achat en commun de vaccins, mais aussi des transferts de patients. On peut également souligner le rôle de l’Agence européenne des médicaments, qui a permis de coordonner le lancement de la campagne vaccinale, même si, hélas, tous les États membres n’avancent pas au même rythme s’agissant du taux de couv...
Monsieur le ministre, en démocratie, la Constitution est le socle de l’édifice républicain ; elle s’impose à toutes les normes juridiques, qu’elles soient nationales ou, a fortiori, d’origine européenne. Si des limitations à la souveraineté sont éventuellement admises, ce ne peut qu’être en vertu d’un consentement exprès, figurant dans la Constitution elle-même. Or, sous prétexte du prétendu principe de l’État de droit, les eurocrates veulent imposer une forme de supranationalité sans aucun fondement juridique, qui piétinerait la volonté clairement exprimée par les peuples des États membres. Voilà l’origine des conflits qui oppose...
...s sociétés traversés par les menaces et les replis. À l’heure où les superpuissances sont de retour sur la scène internationale, où est la superpuissance européenne ? Comment des responsables rationnels peuvent-ils imaginer que la fermeture de frontières puisse nous protéger et rendre ces dernières infranchissables ? Comment peuvent-ils à ce point rester sourds et aveugles à l’état du monde ? La souveraineté la plus importante, c’est celle des peuples, non celle des représentations fantasmées et nationalistes, qui ne conduisent qu’au rejet et à la xénophobie. Le rejet comme norme : nous savons où un tel projet conduit inéluctablement. L’Union européenne est l’une des seules voies de recours crédibles en matière de protection internationale. Alors que nous pensions la paix acquise, celle-ci est plus ...
...isterai, notamment sur la question de la cybersécurité. Le règlement général sur la protection des données (RGPD) a été un véritable modèle dans le monde en matière de protection des données. Je pense qu’il est aujourd’hui temps que l’Union européenne soit de nouveau un moteur sur un sujet d’une importance capitale : la cybersécurité. Bien évidemment, la cybersécurité est un sujet relevant de la souveraineté des États, plus particulièrement de leur souveraineté numérique. C’est ce qui explique en partie les réticences qu’a suscitées et que suscite encore le fait de légiférer à vingt-sept sur cette question. Cependant, un État vulnérable à des attaques informatiques est-il réellement souverain d’un point de vue numérique ? L’idée est bien évidemment non pas de transférer les compétences des États en ...
...tion de l’Union européenne et de ses institutions auprès de leur opinion publique. Pour éviter ce type de comportement de la part d’États membres, il convient, monsieur le ministre, de conférer une légitimité démocratique plus forte aux politiques européennes. En effet, si les États membres persistent à se comporter de cette façon, en prenant à témoin leurs opinions publiques au nom d’une pseudo-souveraineté, l’Union européenne va droit à la catastrophe. Monsieur le ministre, ma question est courte, mais complexe : qu’allez-vous entreprendre face à de tels comportements ?