Interventions sur "humanitaire"

4 interventions trouvées.

Photo de Marie-Arlette CarlottiMarie-Arlette Carlotti :

... et dans une situation extrême. Côté azerbaïdjanais, on nous dit qu'il n'y en a que 60 qui n'ont pas le statut de prisonnier de guerre car ils ont été arrêtés après ce cessez-le-feu. Quelle est la vision de vos équipes sur le terrain ? Pouvez-vous nous apporter votre éclairage sur cette question ? J'ai une seconde interrogation sur le criblage, à savoir la non-discrimination de l'aide de l'action humanitaire, qui est une tradition française. Or, aujourd'hui, nous sommes très partagés car il faut à la fois lutter contre le terrorisme et ne pas l'alimenter et aussi ne pas entraver l'aide aux plus démunis. Le Gouvernement va nous présenter un rapport sur cette « zone grise ». Nous aurons à nous interroger sur ce rapport. Quel est votre point de vue ?

Photo de Guillaume GontardGuillaume Gontard :

Je voudrais revenir sur la situation militaire au Tigré. En février dernier, la Croix-Rouge locale affirmait que 80 % du Tigré était inaccessible pour l'aide humanitaire. 91 % des habitants de cette région dépendent de l'aide alimentaire, selon l'ONU. Trois employés de Médecins sans frontière ont été récemment assassinés dans le centre du Tigré. Quelle est la situation des ONG et de leur présence dans la région ? Quel est l'avenir de l'aide humanitaire au Tigré, selon vous ? Et quelles sont les conséquences du covid sur les zones de crises humanitaires, notamment...

Photo de Olivier CadicOlivier Cadic :

...tte situation ? Je souhaite également revenir sur la question du Sahel. J'étais en janvier dernier au Burkina Faso où il y avait 1,2 million de réfugiés. Aujourd'hui, ils sont 2 millions ! J'ai rencontré les ONG qui ont remarqué que l'État n'était plus présent sur 30 % du territoire, ni d'ailleurs les acteurs du développement. L'objectif des ONG est l'accès à ces zones pour préserver l'assistance humanitaire. Où en est-on ? Les actions civilo-militaires sont très sensibles et il peut y avoir une confusion entre l'action des militaires et celle des ONG, ce qui les met en danger. Quel est, de votre point de vue, l'efficacité de l'aide au développement dans ces zones en conflit ?

Photo de Michelle GréaumeMichelle Gréaume :

Selon l'ONU en 2021, 235 millions de personnes auront besoin d'une aide humanitaire, soit plus de 40 % par rapport à l'année passée. De nombreuses inquiétudes persistent, notamment sur l'évolution de la tuberculose, du paludisme et du VIH et sur la faim dans le monde. 690 millions de personnes souffrent de la faim. Le constat est alarmant ! Qu'est ce qui est mis en oeuvre pour y faire face, de même que sur la sécurité du personnel humanitaire ? Une meilleure protection pourrait ...