Interventions sur "l’enfant"

8 interventions trouvées.

Photo de Alain DuffourgAlain Duffourg :

...famille des enfants atteints d’une pathologie chronique ou d’un cancer. Déposée par notre collègue députée Béatrice Descamps, elle a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en première lecture le 25 mars dernier. Son premier objectif est d’accorder un congé immédiat aux parents sans perte de salaire ni de jour de congé afin de leur permettre de faire face à l’annonce de la maladie de l’enfant. Le droit existant permet déjà aux salariés et aux agents publics de s’absenter de leur travail pour faire face à diverses situations liées à la maladie ou au handicap d’un enfant. Les salariés disposent ainsi, depuis la loi de 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, d’un congé d’au moins deux jours à l’annonce de la surve...

Photo de Jean-Pierre DecoolJean-Pierre Decool :

...l’adoption de la loi du 8 août 2016. L’extension de ce congé exceptionnel à l’annonce d’une maladie chronique telle que le diabète ou d’un cancer permettra de laisser quelques jours à la famille pour s’organiser et effectuer l’apprentissage thérapeutique nécessaire à la compréhension de la maladie. Cette annonce est souvent brutale et nécessite un temps d’adaptation et d’échange spécifique avec l’enfant et les professionnels. Ce congé serait rémunéré par l’employeur et les maladies concernées seraient précisées par décret. La proposition de loi prévoit également d’améliorer l’accompagnement de l’enfant dans sa scolarité après l’annonce de sa maladie. Ce sont des dispositions de nature réglementaire, mais nous comprenons parfaitement la volonté de l’auteure de ce texte, la députée nordiste Béat...

Photo de Alexandra Borchio FontimpAlexandra Borchio Fontimp :

...es ne nécessitent pas d’hospitalisation ou d’apprentissage thérapeutique particulier, d’autres requièrent en revanche une hospitalisation immédiate. Les parents et les enfants doivent alors comprendre la maladie et apprendre à la gérer, à repérer certains signes, à administrer des traitements, à utiliser du matériel médical, par exemple à faire une injection ou à utiliser un lecteur de glycémie. L’enfant a besoin de la présence de ses parents pour le suivi de la maladie, mais aussi pour le rassurer. Je profite de cette intervention pour saluer le travail titanesque effectué par nos associations. À titre d’exemple, je citerai la Ligue contre le cancer, qui, au-delà de toutes ses actions, accompagne et soutient les parents d’enfants malades. Dans mon département des Alpes-Maritimes, l’association...

Photo de Brigitte DevesaBrigitte Devesa :

...êchent les familles de prendre du temps pour se remettre de leurs émotions, mais aussi, et surtout, pour s’organiser, se renseigner, effectuer les démarches nécessaires, être conseillées et accompagnées. Si la plupart des employeurs se montrent compréhensifs, la libre appréciation ne peut faire loi et justifie la création d’un congé spécifique. Parfois même, une fois le diagnostic médical posé, l’enfant doit être pris en charge et hospitalisé dans les plus brefs délais. Cette mesure permettra de faciliter la vie des familles et de rassurer l’enfant. L’idée est somme toute assez simple : il s’agit de modifier l’article L. 3142–4 du code du travail en étendant le droit à congé jusqu’ici réservé aux parents apprenant le handicap de leur enfant aux parents apprenant la pathologie chronique ou le ca...

Photo de Stéphane ArtanoStéphane Artano :

...ues est une très bonne chose. Trop d’enseignants, souvent par crainte de mal faire, sont en effet réticents à accueillir ces enfants. Les former et les sensibiliser permettra à ces enfants de bénéficier d’une scolarité normale et d’un accompagnement mieux adapté à leur état de santé. Je me félicite tout particulièrement de l’article 2 quater, qui permettra de faciliter la réintégration de l’enfant malade en milieu scolaire. Le retour à l’école reste en effet un moment particulièrement difficile lorsque l’enfant est frappé par la maladie. Permettre un réel temps d’échange au sein de l’établissement avec les élèves de la classe pour leur expliquer la situation, avant le retour de leur camarade, devrait permettre de retisser le lien social autour de l’enfant malade, ce qui lui donnera l’éner...

Photo de Émilienne PoumirolÉmilienne Poumirol :

... important pour un enfant atteint d’une maladie chronique de prendre part aux activités scolaires et périscolaires, car cela influe sur son équilibre psychique, physique et physiologique. Cependant, pour les parents, confier leur enfant à un tiers peut susciter de nombreuses interrogations, souvent même du stress. Cette réunion entre l’équipe encadrante et les familles pour organiser le retour de l’enfant est donc primordiale. Certes, les possibilités de concertation et de coordination existent déjà dans les faits. Cependant, dans la pratique, les entretiens ont souvent lieu trop tard. L’enjeu de cet article était donc de réduire le délai de tenue de cette réunion destinée à permettre l’adaptation de la scolarité de l’élève à sa situation. Toutefois, l’article prévoyant désormais que cette réunio...

Photo de Dominique ThéophileDominique Théophile :

...rès d’un enfant dont la pathologie nécessite un accompagnement soutenu. Les débats parlementaires réguliers, qui ont donné lieu à des avancées concrètes, démontrent la volonté du législateur de permettre aux parents d’accompagner leur enfant dans les meilleures conditions possible. Il s’agit, nous le savons, d’un sujet douloureux – je pense notamment au cancer. Il est douloureux avant tout pour l’enfant, qui doit apprendre à vivre avec la maladie et son traitement ; il est douloureux aussi pour les parents, pour qui le diagnostic d’une pathologie chronique ou d’un cancer est un choc et nécessite une disponibilité immédiate. Cette proposition de loi entend envoyer un signal fort, que nous partageons. Votée à l’unanimité à l’Assemblée nationale, elle permettra de répondre en partie aux attentes e...

Photo de Marta de CidracMarta de Cidrac :

...usage, mais il faut faire vite, car Paul a de plus en plus mal. Des examens sont effectués. Une masse sombre est très vite détectée au niveau des reins. Ce n’est pas bon signe, des examens complémentaires sont nécessaires. Paul passe la nuit à l’hôpital, ses parents trouvent une place à ses côtés. Au petit matin, la nouvelle tombe : on diagnostique chez Paul un néphroblastome, qui apparaît chez l’enfant de moins de 5 ans et représente entre 5 % et 14 % de l’ensemble des cancers de l’enfant. En une nuit, la vie de cette famille a basculé. Elle sera désormais rythmée par ce combat, que tous ses membres vont entreprendre ensemble : tout mettre en œuvre pour que Paul s’en sorte. Ces parents sont confrontés à une expérience que 2 500 autres couples de parents vivent chaque année en France et à laqu...