Interventions sur "fret"

8 interventions trouvées.

Photo de Olivier JacquinOlivier Jacquin :

...omment maintenir la cohésion sociale d'un groupe public unifié, si cette expression a encore un sens ? En bon politique, vous n'avez pas évoqué les réformes incroyables que le groupe a subies, du fait du nouveau pacte ferroviaire. Avec le retour des trains de nuit, et notamment la filiale Oslo, nous touchons à la fin du tout TGV. Vous annoncez un doublement du nombre de voyageurs et du volume de fret d'ici à l'horizon 2030. Je tiens à saluer un objectif aussi ambitieux. Mais Bercy gère toujours la SNCF sur la base du nouveau pacte ferroviaire, comme s'il n'y avait pas eu la crise sanitaire. Combien faudrait-il investir dans l'infrastructure et dans le matériel roulant pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés ? Le fret fait l'objet d'incantations politiques, mais dans la mesure o...

Photo de Jean BacciJean Bacci :

Au nom de notre collègue Étienne Blanc, j'appelle l'attention sur le projet du Lyon-Turin. La clef de voûte du tunnel franco-italien est en cours de percement, pour une livraison à l'horizon 2030. Un tel ouvrage n'a de sens que s'il est correctement connecté de part et d'autre. La section italienne sera livrée en même temps que le tunnel international, avec une capacité de fret de 25 000 tonnes par an, soit 162 trains de marchandises par jour. Mais, sur la section française, il n'y a encore aucun engagement, alors que la déclaration d'utilité publique (DUP) date d'il y a près de dix ans. À ce jour, la priorité du Gouvernement reste de moderniser une ligne existante pour porter ses capacités de fret à 10 millions de tonnes par an, soit environ 95 trains par jour. Ainsi,...

Photo de Angèle PrévilleAngèle Préville :

...uvrant des services là où elle n'opère plus. Comment percevez-vous cette initiative ? Envisagez-vous des synergies ? L'ouverture à la concurrence, votée en 2018, peine à se mettre en oeuvre. Les nouveaux entrants font part publiquement de leurs difficultés d'accès au réseau français. L'accès aux sillons est-il le seul sujet ? Pourquoi SNCF Réseau peine-t-il à en attribuer davantage, notamment au fret et aux trains de nuit ? Lors de l'inauguration de la ligne de fret Capdenac-Toulouse-Saint-Jory, j'ai constaté le très fort enthousiasme que Railcoop inspire aux élus comme aux citoyens. C'est une voix que vous devez entendre.

Photo de Jean-Michel HoullegatteJean-Michel Houllegatte :

...s : je vous renvoie à l'entretien qu'Hervé Morin, président de la région Normandie, a accordé à la presse locale. Il se demande tout simplement s'il y a un pilote dans le train SNCF. Quelle est la dette prévisible de la SNCF à la fin de l'exercice 2021 ? Pour retrouver des liquidités, la SNCF a cédé certains actifs dont, en octobre dernier, la filiale Ermewa, chargée de la location de wagons de fret : y a-t-il d'autres projets de cessions ? La SNCF possède aussi de nombreuses emprises foncières - anciennes gares de triage ou de marchandises, voies surnuméraires désormais envahies de hautes herbes, etc. Avec le « zéro artificialisation nette », les élus recherchent de plus en plus de terrains pour construire. Or, pour les relations foncières, il est extrêmement difficile d'obtenir un interlo...

Photo de Jacques FerniqueJacques Fernique :

Au sujet du volet « transports » de l'accord de coalition gouvernemental allemand, une eurodéputée a déclaré qu'il il fallait livrer des résultats sectoriels. Cette réflexion est transposable de notre côté du Rhin. Pour ce qui concerne l'état du réseau, la comparaison avec la Suisse ou l'Allemagne est cruelle. Pour le fret, au mieux, nous constatons en France une relance en demi-teinte. Or - vous venez de le dire - on ne peut pas faire les choses à moitié. De même, malgré un certain renouveau des trains de nuit, nous restons bien loin du modèle autrichien. Pour vous, il s'agit plutôt d'une niche. Mais les trains de nuit peuvent favoriser la bascule de l'aérien vers le rail, pour les trajets européens de moins de 1...

Photo de Guillaume ChevrollierGuillaume Chevrollier :

On vient d'apprendre le maintien du niveau de desserte la gare de Laval, à savoir huit TGV allers et retours chaque jour. Cette stabilité est essentielle ; mais pourquoi refuser le maintien de la convention de desserte, qui prendra fin en 2022 ? Vous évoquez la nécessité d'inventer des solutions dans les territoires. En ce sens, il faut valoriser le projet « Voutré double fret », qui permettrait de relier une importante carrière de mon département à l'Île-de-France. D'une part, on pourrait ainsi acheminer des pierres vers la capitale ; de l'autre, on pourrait évacuer les remblais issus, notamment, des travaux du Grand Paris. Enfin, pouvez-vous dresser un bilan de votre engagement, au sein du groupe SNCF, pour la réduction de l'empreinte environnementale du numérique ?...

Photo de François CalvetFrançois Calvet :

...t notre région est devenue une enclave. Des travaux ont été commandés pour la portion Montpellier-Béziers ; mais tous les gouvernements ont jugé ces travaux prioritaires à la veille des élections. Vous semble-t-il envisageable d'accélérer le processus ? Si tout se passe bien, nous aurons mis 50 ans à construire 140 kilomètres de ligne... Par ailleurs, quelles sont les perspectives en termes de fret, notamment pour la ligne Perpignan-Rungis qui fonctionne à nouveau depuis peu ?

Photo de Ronan DantecRonan Dantec :

L'offre sur les lignes de la Bretagne Sud entre Nantes et Brest et entre Nantes et Rennes ne correspond plus à la demande. Par ailleurs, si vous avez été très précis sur les nouvelles offres voyageurs, je n'ai pas entendu votre stratégie sur le fret. Quelles sont, selon vous, les trois grandes mesures qu'il faudrait prendre pour développer le fret ?