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...rise en charge des frais de santé. Du point de vue de la prévention psychologique, par exemple, il existe seulement dix-huit bureaux d’aide psychologique universitaire (BAPU) en France et certaines agglomérations comme Bordeaux ou Lyon n’en disposent pas. Nous appelons donc à dynamiser sensiblement l’offre de services de santé universitaires par un renforcement des réseaux avec les médecines de ville ou hospitalière, à renforcer l’accompagnement psychologique des étudiants en prolongeant l’accès gratuit aux soins psychologiques et à résoudre les difficultés d’affiliation qui compromettent la protection sociale de certains étudiants ultramarins. Troisièmement, la crise sanitaire a mis en évidence la nécessité de garantir un meilleur accompagnement des étudiants. En la matière, elle a montré l...
... jusqu’à la préparation de leur insertion professionnelle. L’entrée dans l’enseignement supérieur constitue non seulement une forme de rite initiatique, mais aussi une rupture très marquée dans la vie sociale de la plupart de nos jeunes. La première rupture est familiale, puisque l’étudiant quitte un environnement affectif connu et protecteur pour un parcours d’études souvent solitaire dans une ville éloignée de celle où il a vécu. La perte de repères induite par cet éloignement géographique et affectif peut être profondément déstabilisante pour ceux qui ont une capacité moindre à s’adapter au changement. La seconde rupture est liée à la nature de la formation choisie. Si un grand nombre d’étudiants font le choix éclairé de la formation dans laquelle ils s’engagent, combien la choisissent p...
...l’ensemble des acteurs de la vie étudiante afin de préciser le périmètre d’affectation de la contribution. Il s’agit aussi de décider s’il faut pérenniser, ou non, le financement par la CVEC de dispositifs exceptionnels mis en place pendant la crise, notamment l’octroi d’aides financières. Je voudrais aussi évoquer la question de l’ancrage territorial de l’enseignement supérieur dans les grandes villes universitaires et dans les plus petites collectivités territoriales. Ces dernières peuvent offrir une bonne qualité de vie aux étudiants : l’hébergement y est plus aisément accessible que dans les grandes villes. De même, l’accueil de doctorants, par exemple, a des retombées très positives permettant de dynamiser certaines filières territoriales. Je terminerai mon propos en citant les campus co...
...uels la politique d’enseignement supérieur s’inscrit et se déploie. Il faudrait évaluer nos politiques publiques en direction des étudiants pour les adapter, les rénover et les réformer. Madame la ministre, il serait peut-être pertinent, après l’ère et l’essor des grands pôles d’excellence situés dans les métropoles, de réfléchir à la place et au rôle que pourraient jouer les petites et moyennes villes dans l’accueil de formations supérieures innovantes. Vous le savez, ces villes jouent déjà un rôle dans l’équilibre du territoire : elles constituent une armature territoriale précieuse pour notre pays. Elles offrent également des conditions d’hébergement intéressantes, puisque les loyers y sont plus accessibles que dans les grandes villes françaises. Mais il ne suffit pas de créer un premier c...