Interventions sur "pathologie"

10 interventions trouvées.

Photo de Nadia SollogoubNadia Sollogoub, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...s de sa mise en œuvre. Il devra veiller au nécessaire encadrement de la plateforme, au nom de la protection des données de santé. En vertu de l’article 2, les personnes enregistrées sur la plateforme pourront être prises en charge, ou bien par leur médecin traitant – selon un protocole déterminé –, ou bien par une unité de soins post-covid, dans un établissement hospitalier de proximité pour les pathologies les plus lourdes. Les ARS auront pour mission de faciliter le déploiement de ces unités. J’ai exposé devant la commission les réserves que m’inspirait cet article. Toutefois, elles ne doivent pas faire obstacle à l’adoption de ce texte. Ces différents points méritent simplement d’être clarifiés pour que l’intention de l’auteur oriente bien la mise en œuvre du dispositif. Concernant les réponse...

Photo de Raymonde Poncet MongeRaymonde Poncet Monge :

...semaines après le début de la maladie, et plus de 10 % à six mois ». Maux de tête, perte de goût et d’odorat, essoufflement rapide à l’effort, fatigue qualifiée parfois de « terrassante » : les symptômes persistants sont nombreux. Les patients atteints des formes persistantes de la covid-19 se rassemblent dans des groupes de soutien ou des collectifs plus structurés pour faire reconnaître leurs pathologies. Leur demande est légitime : ils veulent que les formes longues et chroniques de cette pathologie soient reconnues et prises en charge efficacement par notre système de soins. Ils veulent que cesse l’errance médicale des malades. Le décret du 14 septembre 2020 relatif à la reconnaissance en maladies professionnelles des pathologies liées à cette infection est un premier pas, mais les critères é...

Photo de Jocelyne GuidezJocelyne Guidez :

...utes celles et à tous ceux qui le souhaitent de se faire référencer comme souffrant ou ayant souffert de symptômes post-covid. La mise en place d’une telle plateforme présente d’indéniables intérêts, au premier rang desquels l’information du patient, l’aide au diagnostic et le développement de la recherche. Elle permettrait d’identifier ces personnes, de recueillir des informations relatives aux pathologies que ces malades auraient en commun, à la durée de leurs symptômes et à leurs traitements. Ces données pourraient contribuer à l’avancée des recherches d’ores et déjà engagées partout dans le monde sur ce phénomène post-viral encore trop peu connu. Néanmoins, nous abondons dans le sens de notre collègue rapporteur : ce texte ne doit pas laisser à penser qu’un traitement différencié serait applic...

Photo de Jocelyne GuidezJocelyne Guidez :

...ntre les intentions de son auteur et la rédaction retenue. Néanmoins, les quelques dispositions qui s’y trouvent nous semblent de bon sens. Il s’agit de l’orientation du malade, soit vers un suivi personnalisé par le médecin traitant, en vertu d’un protocole déterminé, soit vers un parcours de soins adapté par une unité de soins post-covid dans un établissement hospitalier de proximité, pour les pathologies les plus lourdes. Je salue également le déploiement rapide de ces unités de soins par les agences régionales de santé, ainsi que la prise en charge à 100 % des analyses et soins par l’assurance maladie et les complémentaires de santé. Malgré les quelques réserves qu’inspire sa portée opérationnelle, ce texte assure la première reconnaissance d’une pathologie mal identifiée et un meilleur suivi...

Photo de Jean-Claude RequierJean-Claude Requier :

...tion des professionnels de santé pour les accompagner dans la prise en charge et l’orientation de ces patients. Les agences régionales de santé ont par ailleurs déployé des cellules de coordination post-covid sur l’ensemble du territoire, afin d’organiser la prise en charge des patients tout en fournissant une assistance aux malades et aux médecins traitants, notamment pour la prise en charge des pathologies complexes. Pour autant, de nombreux médecins ignorent encore la variété des symptômes du covid long et l’existence des dispositifs mis en place par les autorités sanitaires. L’absence de compréhension et de reconnaissance de ce syndrome post-infectieux nuit fortement aux patients, qui, réduits à une véritable errance médicale, sont plongés dans une profonde détresse. Face à ce problème de sant...

Photo de Bernard JomierBernard Jomier :

...tat de cause, il s’agit d’un sujet important, car nombre de nos concitoyens souffrent de cette chronicité. Nous devons nous donner les moyens de les accompagner et de les prendre en charge de la manière la plus efficace. La question que pose ce texte est la suivante : le dispositif proposé est-il pertinent au regard de ce qui existe déjà dans nos territoires et de l’état des connaissances sur la pathologie ? On peut regretter, sur ce dernier point, que le texte soit resté presque inchangé depuis son dépôt en 2020, tandis que la situation, elle, a apporté de nouvelles réponses sur le traitement de ces formes chroniques. En tout état de cause, nous regrettons que ce texte soit si peu fourni, alors qu’il s’ajoute à une organisation territoriale de santé déjà compétente en théorie pour assurer une tel...

Photo de Martin LévrierMartin Lévrier :

...s territoires. Il a, d’autre part, alloué un budget de 5, 5 millions d’euros à des projets consacrés spécifiquement aux formes persistantes de covid et sélectionnés au niveau national. Un nouvel appel à projets, dédié à la recherche sur le covid long, est d’ailleurs paru. Ainsi, la prise en compte des covid longs est donc bien réelle, par l’information des citoyens, par la prise en charge de ces pathologies ainsi que par la recherche afin de mieux les appréhender. Ce texte s’inscrit donc dans une trajectoire dont nous partageons les objectifs. Ainsi, tout en soulignant l’importance que cette proposition de loi puisse s’insérer aux initiatives déjà mises en œuvre, le groupe RDPI votera ce texte.

Photo de Colette MélotColette Mélot :

...te. Il ne s’agit pas d’en tenir rigueur au corps médical, qui a été tout absorbé à gérer l’urgence des réanimations. De fait, les médecins, chercheurs comme praticiens, n’ont pas eu le temps nécessaire pour se pencher sur ces complications post-covid, dont nous constatons les ravages. C’est pourquoi je salue cette proposition de loi, qui a le mérite de poser le sujet de la prise en charge de ces pathologies nouvelles découlant de l’épidémie sans en constituer l’urgence première. Elle met en lumière ce sujet sanitaire, qui, pour être forcément secondaire, n’en est pas moins prioritaire. Certes, le dispositif, dans sa rédaction actuelle, reste perfectible. Certaines questions doivent être éclaircies, tant sur la mise en place de la plateforme que sur l’élaboration du protocole de prise en charge des...

Photo de Jean-François HussonJean-François Husson :

...tômes qui les empêchent parfois de retourner travailler. J’ai notamment à l’esprit le cas de cette aide-soignante nancéienne qui a contracté la covid-19 en avril 2020 et qui, à ce jour, est toujours dans l’incapacité de reprendre le travail. Elle n’a pas eu recours à l’oxygénothérapie lors de son infection et souffre, depuis lors, de problèmes respiratoires et de fatigue chronique. Pourtant, sa pathologie ne remplit pas les conditions d’octroi des maladies professionnelles du fameux tableau n° 100, ni la reconnaissance d’une maladie professionnelle « hors tableau », malgré une contamination opérée sur son lieu de travail, alors qu’elle ne portait qu’un simple masque et soignait des patients covid. Et son cas est malheureusement loin d’être isolé. Je pense aussi à cet infirmier de Meurthe-et-Mosel...

Photo de Raymonde Poncet MongeRaymonde Poncet Monge :

... de ces symptômes persistants et handicapants d’être prises en charge à 100 % par l’assurance maladie dans le cadre de leur parcours de soins et des protocoles référencés. Nous proposions également d’étudier les nécessaires adaptations – l’un de nos collègues a longuement développé ce sujet – du décret n° 2020-1131 du 14 septembre 2020 relatif à la reconnaissance en maladies professionnelles des pathologies liées à une infection au SARS-CoV-2 et à ses formes persistantes. En effet, les critères retenus dans le décret ouvrent aux seuls soignants ayant développé des formes très sévères du coronavirus la reconnaissance de ces pathologies en maladies professionnelles. Pour les autres professionnels de santé, la reconnaissance en maladie professionnelle s’apparente à un parcours du combattant. Quant a...