6 interventions trouvées.
J'observe que le taux de vacance commerciale est systématiquement mis en avant pour juger de la vitalité commerciale des centres-villes et je me demande s'il n'y aurait pas d'autres critères à prendre en compte, notamment par le biais d'une approche plus singulière à chaque territoire. « À chaque coeur de ville sa problématique particulière », serais-je tentée de dire. Le taux de vacance a son utilité comme outil de comparaison nationale, mais pour les villes qui ont un taux élevé, il n'est guère vendeur. Deuxième remarque, le...
J'observe que le taux de vacance commerciale est systématiquement mis en avant pour juger de la vitalité commerciale des centres-villes et je me demande s'il n'y aurait pas d'autres critères à prendre en compte, notamment par le biais d'une approche plus singulière à chaque territoire. « À chaque coeur de ville sa problématique particulière », serais-je tentée de dire. Le taux de vacance a son utilité comme outil de comparaison nationale, mais pour les villes qui ont un taux élevé, il n'est guère vendeur. Deuxième remarque, le...
...interrogent des projets pensés avant la crise, comme le développement économique autour de la gare de la Part-Dieu. Avec le développement du télétravail, les quartiers d'affaires sont en pleine mutation : un certain nombre de salariés, plutôt avec de bons salaires, quittent la métropole et le Nouveau Rhône pour la périphérie. Ce phénomène va-t-il relancer une course à la concurrence entre petites villes ? Comment voyez-vous l'avenir des quartiers d'affaires, en particulier à la Part Dieu ? J'aimerais également avoir des éléments sur une autre problématique pour les communes : comment concilier le déploiement de la logistique urbaine liée à l'« ubérisation » du commerce et à la mise en oeuvre du « dernier kilomètre » avec la transition écologique et le développement économique et social ? En...
...interrogent des projets pensés avant la crise, comme le développement économique autour de la gare de la Part-Dieu. Avec le développement du télétravail, les quartiers d'affaires sont en pleine mutation : un certain nombre de salariés, plutôt avec de bons salaires, quittent la métropole et le Nouveau Rhône pour la périphérie. Ce phénomène va-t-il relancer une course à la concurrence entre petites villes ? Comment voyez-vous l'avenir des quartiers d'affaires, en particulier à la Part Dieu ? J'aimerais également avoir des éléments sur une autre problématique pour les communes : comment concilier le déploiement de la logistique urbaine liée à l'« ubérisation » du commerce et à la mise en oeuvre du « dernier kilomètre » avec la transition écologique et le développement économique et social ? En...
...la France est tirée vers le bas, avec une classe moyenne qui fait prospérer le hard discount et l'« économie de la débrouille », c'est-à-dire tous ces sites comme Leboncoin, le troc, etc. et, de l'autre, se développerait une forme de gentrification de la société qui plébiscite le haut de gamme : les cavistes et les épiceries fines se multiplient, les librairies se portent bien... Dans les centres-villes, il y a encore une place pour un commerce d'identification. Le vêtement bas de gamme n'intéresse plus le consommateur - qui a mûri - et se soucie de son empreinte environnementale, quitte à payer plus cher. La France est coupée en deux comme son pain, tantôt à 29 centimes chez un grand distributeur, tantôt au prix fort dans les boulangeries haut de gamme. L'évolution du commerce n'est-elle pas l...
...la France est tirée vers le bas, avec une classe moyenne qui fait prospérer le hard discount et l'« économie de la débrouille », c'est-à-dire tous ces sites comme Leboncoin, le troc, etc. et, de l'autre, se développerait une forme de gentrification de la société qui plébiscite le haut de gamme : les cavistes et les épiceries fines se multiplient, les librairies se portent bien... Dans les centres-villes, il y a encore une place pour un commerce d'identification. Le vêtement bas de gamme n'intéresse plus le consommateur - qui a mûri - et se soucie de son empreinte environnementale, quitte à payer plus cher. La France est coupée en deux comme son pain, tantôt à 29 centimes chez un grand distributeur, tantôt au prix fort dans les boulangeries haut de gamme. L'évolution du commerce n'est-elle pas l...