Interventions sur "tarif"

3 interventions trouvées.

Photo de Gérard LahellecGérard Lahellec :

...e seul qui paie l’intégralité de ses coûts ! En ces temps de crise de l’énergie, réaffirmons que le fer est plus résilient que l’aérien et la route. Il serait d’ailleurs légitime de reconnaître les externalités négatives des autres modes quand il s’agit d’aborder le coût réel du ferroviaire. La transition aura aussi une incidence sociale, qui peut se révéler positive. Il faut, pour cela, que les tarifs du train soient attractifs, quand on sait qu’un véhicule individuel, en comptant l’assurance, l’entretien ou encore le carburant, coûte en moyenne 5 000 euros par an aux automobilistes. Le transport ferroviaire n’est pas seulement écologique. Il est aussi un soutien majeur au pouvoir d’achat des Français, à condition que nous nous en donnions les moyens. Malgré la reprise de 35 milliards d’eur...

Photo de Jacques FerniqueJacques Fernique :

...elle, qui s’établit à 20 %, sachant que l’objectif européen pour 2030 est de 30 %. Si votre gouvernement a commencé à pallier le manque criant d’investissements des dernières décennies, les 2, 9 milliards d’euros par an prévus pour SNCF Réseau au titre de son contrat de performance sont insuffisants. Je note d’ailleurs qu’une bonne part de cette enveloppe dépend de la forte hausse programmée des tarifs des péages ferroviaires, qui sont déjà parmi les plus chers d’Europe. Il faudra aller plus loin – vous le dites vous-même, monsieur le ministre. Mais, on le sait, un tien vaut mieux que deux tu l’auras. Le tant attendu rapport du Conseil d’orientation des infrastructures sera bien sûr déterminant : il sera la référence à l’aune de laquelle une loi de programmation ferroviaire pourra être votée...

Photo de Henri CabanelHenri Cabanel :

...e mis en place. Enfin, comment inciter au report modal sans protéger l’usager de la hausse des prix ? L’alternative à la route doit être crédible et pleinement soutenue par l’État. Or, non seulement le transport ferroviaire n’est pas suffisamment compétitif, mais il devra aussi subir 1, 7 milliard d’euros de surcoûts liés à la flambée du prix de l’énergie. On n’hésite pas à instaurer un bouclier tarifaire énergétique de manière aveugle et coûteuse, quelle que soit la situation économique ou professionnelle des ménages ; il est logique que cet effort soit poursuivi en matière de transports collectifs. Nous soutenons donc la proposition visant à ce que des dispositions exceptionnelles soient prises pour contenir l’incidence du prix de l’énergie sur les finances de SNCF Réseau et sur les autorit...