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...ions avec succès. C'est l'objet du texte que nous vous proposons. La présente proposition de loi vise, d'une part, à répondre à ce besoin de renforcement des compétences tout en veillant à conserver un large vivier de candidats et, d'autre part, à reconnaître l'expérience des agents de catégorie C exerçant d'ores et déjà cette fonction. À cet égard, l'article premier permet de créer une voie de promotion interne dérogatoire, en dehors des quotas, pour des agents de catégorie C qui exercent la fonction de secrétaire de mairie afin de leur permettre, par le biais d'un processus de reconnaissance des acquis de l'expérience simplifié, d'être nommés en catégorie B. Il s'agit ici d'une forme de plan de requalification qui s'adresse aux secrétaires de mairie actuellement en fonction. L'article 2 s'int...
...tira. La commission des lois partage donc pleinement la visée de la présente proposition de loi de revaloriser le métier de secrétaire de mairie. Elle souscrit en particulier à l'objectif de favoriser l'accès à la catégorie B pour les agents qui, parmi les secrétaires de mairie, relèvent de la catégorie C. La proposition de loi tend à favoriser cet accès par le biais de deux nouvelles voies de promotion interne : la première, dérogeant à la règle des quotas, expirerait au 31 décembre 2028, tandis que la deuxième, reposant sur la validation d'une formation qualifiante, serait pérenne. C'est une évidence : il est grand temps de mettre en adéquation les compétences multiples et exigeantes qui sont attendues des secrétaires de mairie et les responsabilités importantes qui leur sont confiées avec le...
...e aux agents de catégorie C qui sont aujourd'hui en poste d'accéder à la catégorie B, à la seule condition de respecter une durée minimale d'ancienneté qui sera déterminée par décret. En pratique, seraient visés les secrétaires de mairie de catégorie C qui sont en poste depuis quinze, vingt ou encore vingt-cinq ans, qui n'ont pas la possibilité de passer les concours, et auxquels les règles de la promotion interne de droit commun ne permettent pas non plus de passer en catégorie B. Un délai d'environ cinq ans leur serait offert pour bénéficier de cette voie dérogatoire de promotion interne. Tel est l'objectif de l'article 1er de la proposition de loi, dans sa rédaction issue des travaux de la commission. La deuxième étape est de permettre aux agents de catégorie C en poste depuis une durée moindre...
... En effet, au-delà de la légitime reconnaissance des secrétaires de mairie, il faut lutter contre la pénurie que nous connaissons et qui risque de s'accroître, compte tenu du départ à la retraite prochain – même si vous en avez reculé l'âge – de nombre d'entre elles : un tiers d'ici à 2030. La présente proposition de loi, telle que l'a retravaillée Mme la rapporteure, va permettre d'accélérer la promotion interne des secrétaires de mairie, qui appartiennent aujourd'hui majoritairement à la catégorie C, vers la catégorie B. C'est une bonne chose, et nous ne mégoterons pas notre soutien à cette mesure. Mais on pourrait imaginer, si vous n'étiez pas si addict à l'article 40 de la Constitution, monsieur le ministre, que cela permette aussi à celles d'entre elles qui appartiennent de longue dat...
...rmettent aux agents d'un même territoire de se concerter et de mettre en commun leurs compétences. Cette proposition de loi vise donc à renforcer la formation des secrétaires de mairie, à la fois pour leur donner des clés supplémentaires dans l'exercice de leur métier et pour leur permettre d'évoluer plus vite. Pour les secrétaires de mairie de catégorie C déjà en poste, deux nouvelles voies de promotion interne sont prévues pour faciliter l'accession à la catégorie B : par un processus de reconnaissance des acquis de l'expérience simplifié et une dérogation à la règle des quotas jusqu'en 2028 ; puis grâce à la validation d'une formation qualifiante à compter de 2029. Nous proposerons sur ce point de revenir à la version initiale du texte, qui prévoyait une entrée en vigueur de cette mesure sans ...
...eur implication. La lassitude des professionnels d'aujourd'hui annonce la désaffection des candidats de demain. Nous n'avons donc pas d'autre choix que de rendre son attractivité à ce beau métier, qui illustre la première richesse de nos petites communes : la proximité. Aussi, les dispositions que Mme la rapporteure a fait adopter en commission pour tenir compte des compétences acquises dans la promotion des agents à la catégorie supérieure – que ce soit la catégorie B ou la catégorie A – constituent une avancée salutaire. Monsieur le ministre, la rémunération est un facteur fondamental d'attractivité. Or elle relève du pouvoir réglementaire, dont vous êtes le dépositaire. Le salaire des secrétaires de mairie étant versé par les communes, l'État doit intégrer à sa politique de dotations aux coll...
...lique qui exercent ces fonctions deviendront secrétaires généraux de mairie. En revanche, les agents de catégorie C resteront secrétaires de mairie. Or 60 % de ces professionnels appartiennent actuellement à cette catégorie, c'est-à-dire une majorité d'entre eux. Nous allons tout faire pour que le dispositif que nous adopterons accompagne ces secrétaires de mairie, par de la formation et par une promotion interne reconnaissant l'expérience, vers la fonction de secrétaire général de mairie. Nous voulons leur proposer une évolution professionnelle, de secrétaire de mairie à secrétaire général de mairie, cette dernière fonction devenant la norme, quelle que soit la strate, selon les compétences de l'agent. On pourra alors être secrétaire général de mairie dans une commune de 50 habitants comme dans ...
...ons d'agents de catégorie B – ou une formation. On parle de 60 % des secrétaires de mairie ! Les procédures que nous nous apprêtons à examiner vont permettre à 25 % ou 30 % des secrétaires de mairie de passer de la catégorie C à la catégorie B, mais il en restera encore 40 % ou 45 % qu'il faudra continuer à inciter à rejoindre la catégorie B grâce à la formation, à l'examen professionnel et à la promotion interne. Voilà l'enjeu ! Nous visons le même objectif. C'est pourquoi je vous propose cette distinction qui offre une évolution aux agents. Nous leur disons : vous n'avez pas le même titre, mais vous pouvez évoluer. C'est vertueux et c'est la clé de tout ce que nous souhaitons mettre en place. Je suis en désaccord avec la rapporteure et le ministre sur un dernier point ; c'est au maire de décid...
...on, qui ne concerne pas qu'elle, crée de la frustration chez les agents. Pour l'ensemble de la Vendée, il n'y a que six postes de rédacteur ; c'est loin d'être suffisant. La faiblesse du nombre de postes ouverts limite les perspectives d'évolution des agents et freine l'amélioration de l'attractivité du métier. Il est urgent de remédier à ce manque de reconnaissance : les deux nouvelles voies de promotion interne sont, bien évidemment, bienvenues.
Cet article, qui prévoit le passage de la catégorie C à la catégorie B, est l'un des plus importants de ce texte. Je le dis pour mes collègues qui ne seraient pas familiers du droit de la fonction publique territoriale : pour bénéficier de ce dispositif de promotion interne hors quota – qui est une très bonne chose –, le droit commun prévoit qu'il faut être fonctionnaire territorial depuis au moins huit ans et en poste depuis au moins quatre ans. Selon un sondage que j'ai réalisé – mais M. le ministre pourra nous communiquer des chiffres plus précis s'il en dispose –, cela représenterait entre 25 % et 30 % des secrétaires de mairie de catégorie C. C'est bien...
Je souhaiterais obtenir quelques précisions. Je me suis rapproché du centre de gestion de la fonction publique territoriale du département des Hautes-Alpes. J'ai constaté que dans les départements ruraux – où les secrétaires de mairie exercent avant tout leurs fonctions –, le faible nombre d'agents limite le nombre de postes ouverts à la promotion interne. Pour les rédacteurs – qui relèvent de la catégorie B –, en application de l'article 9 du décret du 22 mars 2010, le quota de promotion interne est d'une inscription sur liste d'aptitude pour trois recrutements intervenus par d'autres voies – réussite au concours, inscription sur liste d'aptitude, détachement, mutation ou intégration directe. À titre d'illustration, si l'on applique cet...
Je voudrais répondre à M. Arnaud. L'article 1er prévoit qu'il est possible de passer de la catégorie C à la catégorie B, sans tenir compte des quotas ; c'est une possibilité, pas une obligation. Encore faut-il que la collectivité présente le dossier de l'agent à la promotion interne, que cet agent figure sur la liste d'aptitude et que la collectivité ouvre un poste de catégorie B pour l'y nommer… C'est ainsi que fonctionne la promotion interne. Ici, nous facilitons ce passage en supprimant le quota d'un pour trois que vous avez évoqué, durant une période dérogatoire de cinq ans. Mais cela n'est ni automatique ni systématique. Le mot « peut » figure dans le texte : l...
...ion en discussion générale, de vous déclarer favorable à une discussion pour qu'il puisse être présenté… C'était l'une de mes demandes. Malheureusement, nous devrons nous contenter d'examiner le cas des agents de catégorie C qui passeraient en catégorie B. L'amendement n° 13 rectifié bis vise à demander aux secrétaires de mairie qui deviendront secrétaires généraux de mairie via la promotion interne de s'engager à rester au moins trois ans dans leur poste. Notre objectif est clair : nous allons avoir besoin de recruter 10 000 secrétaires de mairie d'ici 2030 et devons donc tout mettre en œuvre pour conserver les secrétaires de mairie en place, notamment en les promouvant. La promotion interne ne doit pas être seulement un moyen d'accéder à la catégorie B sans passer de concours ; c...
L'article 1er ouvre une voie de promotion interne dérogatoire et temporaire pour permettre aux secrétaires de mairie relevant d'un cadre d'emploi de catégorie C d'être nommés dans un cadre d'emploi de catégorie B. Selon son alinéa 2, les modalités d'application de cette nouvelle voie de promotion interne seraient précisées par un décret en Conseil d'État. Je rejoins la remarque de mon collègue Bascher : pourquoi un décret en Conseil d'É...
Monsieur Vial, vous voulez fidéliser les secrétaires de mairie en les obligeant à occuper un poste de secrétaire général de mairie ou de directeur général des services pendant au moins trois ans à compter de la date de leur promotion. Je comprends votre idée, mais elle pose deux difficultés. Votre dispositif n'est pas opérant, car le poste de directeur général des services ou de secrétaire général est un emploi fonctionnel, qui dépend du maire : on ne peut donc pas obliger son titulaire à l'occuper pendant trois ans. En outre, l'idée de fidéliser aurait du sens dans la commune qui a promu l'agent ; or l'amendement mentionne...