Interventions sur "stage"

14 interventions trouvées.

Photo de Patricia SchillingerPatricia Schillinger :

Cet amendement vise à introduire une modification que je défends depuis quelque temps déjà et qui est directement inspirée des retours que j'ai du terrain. Les collectivités territoriales souhaitent familiariser à leur territoire et fidéliser de jeunes médecins. Attirer des étudiants dès leur formation, au moment de leur stage, constitue l'un des moyens d'y parvenir et de lutter contre les phénomènes de désertification médicale. L'article L. 1511-8 du code des collectivités territoriales, qui permet aux collectivités en zones sous-denses d'attirer des aides aux transports et à l'hébergement, limite le bénéfice de ces aides aux seuls étudiants en médecine générale. Or les habitants des zones sous-denses rencontrent éga...

Photo de Corinne ImbertCorinne Imbert, rapporteure :

Avis favorable. Une telle mesure permettra aux collectivités territoriales d'accompagner les étudiants, quelle que soit leur spécialité, de les inciter à effectuer des stages et de les encourager à s'installer sur leur territoire.

Photo de Corinne ImbertCorinne Imbert, rapporteure :

Il est évident que nous manquons de médecins et que nous avons besoin d'en former plus. Encore faut-il – je m'adresse à Mme la ministre – que nous puissions accueillir les étudiants dans les facultés et que ceux-ci puissent tous effectuer leurs stages. On peut se faire plaisir en promettant de répondre aux besoins des territoires. Mais si c'est pour ne pas accueillir les étudiants dans de bonnes conditions, sans pouvoir leur proposer suffisamment de lieux de stage, nous nous mentons à nous-mêmes. Notre collègue Pascale Gruny avait déposé un amendement pour encourager la création d'antennes universitaires dans les départements qui ne sont pa...

Photo de Émilienne PoumirolÉmilienne Poumirol :

Les capacités des universités sont insuffisantes. Dès lors, on adapte le nombre d'étudiants en médecine non pas aux besoins des territoires, mais aux possibilités de formation. Il est donc essentiel d'accroître les capacités de formation de l'université tout en conservant la qualité et l'excellence des enseignements, la possibilité de réaliser des stages, des stages en ambulatoire, etc. Pour y parvenir, il faut donner des moyens aux universités. Mais ces mesures n'auront d'effet que dans dix ans, ce qui est le temps requis pour former un médecin. C'est pourquoi nous avions proposé d'autres mesures pour passer ce cap des dix ans. Et la hausse du nombre d'étudiants reste relativement faible, car les besoins en santé vont fortement s''accroître a...

Photo de Émilienne PoumirolÉmilienne Poumirol :

Par cet amendement, nous reprenons une disposition qui figurait au premier article de la proposition de loi visant à rétablir l'équité territoriale face aux déserts médicaux et à garantir l'accès à la santé pour tous, texte que nous avions déposé l'an dernier. Il s'agit d'instaurer une année de professionnalisation obligatoire, et non pas un stage – j'y insiste –, dans les déserts médicaux pour les étudiants en médecine générale en fin de formation, au cours de la fameuse dixième année d'études. L'objectif est triple : professionnalisation, meilleure reconnaissance de la spécialité de médecine générale et lutte contre les déserts médicaux. Une telle mesure permettrait de déployer 4 000 jeunes médecins généralistes dans les zones sous-dens...

Photo de Daniel ChasseingDaniel Chasseing :

Les étudiants en médecine générale doivent effectuer leur dernière année d'études, la dixième, sous forme de stage. Si la loi prévoit déjà que ce stage s'effectue en priorité dans les déserts médicaux, on observe que, chaque année, le nombre de lieux de stage proposés est supérieur au nombre d'étudiants, si bien que les zones sous-dotées ne sont pas toutes pourvues. Cet amendement vise donc à rétablir l'article 5 quater, aux termes duquel les stages situés dans les déserts médicaux devaient être les ...

Photo de Corinne ImbertCorinne Imbert, rapporteure :

Ces trois amendements ont pour objet de rétablir l'article 5 quater. Les auteurs des amendements identiques n° 43 rectifié bis et 105 rectifié quinquies souhaitent rétablir les dispositions transmises par l'Assemblée nationale, visant à prévoir que les stages en zones sous-denses de la quatrième année de médecine générale sont systématiquement les premiers à être pourvus. Les auteurs de l'amendement n° 57 prônent la création d'une commission départementale d'affectation et d'accompagnement à l'exercice de l'année de professionnalisation qui serait chargée d'établir la liste des stages offerts aux étudiants en zones sous-denses. La quatrième année d...

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

Cela ne vous étonnera pas, mes chers collègues, je voterai contre ces amendements. Je préfère la logique consistant à renforcer l'attractivité des lieux de stage et à permettre aux docteurs juniors – c'est ainsi qu'on les appelle – de choisir leur stage. Ces derniers iront en majorité dans les zones sous-denses, qui représentent 87 % du territoire.

Photo de Daniel ChasseingDaniel Chasseing :

Je voudrais à mon tour saluer le travail de notre rapporteure, mais il y a un point sur lequel je ne suis pas d'accord avec elle : je ne peux pas entendre qu'envoyer des médecins effectuer leur stage prioritairement dans certaines zones, dans une logique d'aménagement du territoire, serait une « punition » ! Le Parlement et le Gouvernement doivent veiller à faire en sorte qu'il soit possible d'accéder à un médecin dans chaque territoire. C'est pourquoi je suis favorable à ce que les stages soient effectués en priorité dans les zones sous-denses. Les étudiants pourront évidemment choisir la z...

Photo de Corinne ImbertCorinne Imbert, rapporteure :

Mon cher collègue, je n'ai fait que vous faire part du sentiment des internes. La rédaction que vous proposez de rétablir est claire : il est indiqué que les zones sous-denses sont « systématiquement les premières à être pourvues ». Je le rappelle, les modalités d'organisation de la quatrième année de troisième cycle de médecine que nous avons votées prévoient déjà que les stages seront en priorité effectués dans les territoires sous-denses. Je ne voudrais pas que l'on se méprenne sur mes propos : nos territoires ont tous des atouts, et ils savent d'ailleurs communiquer pour les mettre en avant, afin de donner envie à tous les professionnels, et pas seulement aux médecins, de s'y installer. Toutefois, l'article, tel qu'il était rédigé, revenait sur la rédaction de la pr...

Photo de Jocelyne GuidezJocelyne Guidez :

Cet amendement de Nadia Sollogoub vise à ouvrir les stages obligatoires réalisés au cours du cursus universitaire aux étudiants de facultés dépendant d'une autre académie. En effet, certains territoires peuvent être plus proches géographiquement d'une université dépendant d'une académie qui n'est pas celle de rattachement. Dans ce cas, les étudiants demandent des dérogations pour étudier au plus près de leur domicile, mais leur cursus ne les fait pas re...

Photo de Corinne ImbertCorinne Imbert, rapporteure :

Je comprends évidemment l'intention des auteurs de cet amendement, qui vise à répondre à certaines situations dans lesquelles un territoire sous-doté est éloigné de l'université de rattachement et, en conséquence, ne parvient pas à attirer les étudiants. Toutefois, une telle modification bouleverserait profondément les modalités d'affectation des stages et soulèverait des difficultés opérationnelles : les stages sont aujourd'hui répartis, au début du troisième cycle, par ancienneté et selon le rang de classement ; ils le sont, en fin d'internat, par appariement des classements établis par les étudiants et par les maîtres de stage. Ces modalités de répartition sont difficilement envisageables à l'échelon national. Des dérogations sont d'ores et...

Photo de Solanges NADILLESolanges NADILLE :

...oriser cet engagement et cette expérience, en instituant un traitement différencié pour ceux qui justifient de cinq années d'exercice dans ces territoires. Sans revenir sur le principe du concours, nous proposons que la commission nationale d'autorisation d'exercice, qui donne son avis, puisse se prononcer sur un lauréat des épreuves de vérification des connaissances avant même la réalisation du stage d'évaluation prévu dans la procédure de droit commun. La commission nationale d'autorisation d'exercice pourra dès lors soit attribuer l'autorisation d'exercice soit prescrire un stage, avant de se prononcer de nouveau.

Photo de Olivier BITZOlivier BITZ :

Si vous le permettez, monsieur le président, je présenterai en même temps l'amendement n° 216 rectifié. En effet, ces deux amendements visent à élargir la liste des lieux dans lesquels peuvent être effectués les stages réalisés par les Padhue dans le cadre de leur parcours de consolidation des compétences. Nous proposons que ces stages puissent être réalisés dans les établissements de santé publics ou privés à but non lucratif, comme c'est actuellement le cas, mais également, pour ce qui est des Padhue médecins, chirurgiens-dentistes et sages-femmes, dans les maisons de santé pluriprofessionnelles et les cent...