Interventions sur "commerce"

9 interventions trouvées.

Photo de Marie-Do AESCHLIMANNMarie-Do AESCHLIMANN, rapporteure :

...mployeur n'est pas obligatoire. Elle représente toutefois un levier d'attractivité et de fidélisation des salariés. Elle constitue aussi un objet de dialogue social, donnant lieu à des accords d'entreprise dans le cadre des négociations obligatoires sur la rémunération. Le titre-restaurant est accepté par les restaurateurs, les hôteliers-restaurateurs, les détaillants en fruits et légumes et les commerces assimilés agréés par la Commission nationale des titres-restaurant, comme les commerces de bouche et les magasins de la grande distribution, soit au total 234 000 commerces, dont 65 % de restaurants. Le repas acheté au moyen de titres-restaurant doit être composé de préparations alimentaires directement consommables, à réchauffer ou à décongeler, le cas échéant ; il peut également être composé ...

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

...orme structurelle, que vous nous présenterez au premier semestre 2024. Elle devra, à mon sens, prendre en considération les aspirations des salariés qui souhaitent mieux maîtriser leur alimentation, s'adapter aux nouvelles méthodes de travail, telles que le télétravail, et répondre aux besoins spécifiques des salariés qui vivent en milieu rural et qui n'ont pas toujours de restaurant ou de petit commerce à proximité. Elle devra également prendre en compte la dimension santé et prévention. Je sais que votre gouvernement y est sensible. Dans l'attente de cette réforme, le groupe du RDSE apportera son soutien à la proposition de loi.

Photo de Martin LévrierMartin Lévrier :

...également s'adapter à ces modifications. Tel est le cas du dispositif des titres-restaurant, qui nous réunit aujourd'hui dans cet hémicycle. Créé en 1967, c'est un dispositif cofinancé par l'employeur et le salarié. Il a pour objectif de permettre aux travailleurs d'acheter un repas journalier dans le cadre d'une journée travaillée. Ces moyens de paiement sont acceptés dans un certain nombre de commerces, comme les restaurants, mais également les grandes surfaces commercialisant des plats préparés. Depuis 1967, il a connu un grand nombre de changements pour s'adapter aux évolutions du coût de la vie et des pratiques des salariés. La dernière en date a été proposée en août 2022 par le Sénat, sur l'initiative de Frédérique Puissat, avec une mesure dérogatoire permettant d'acheter avec un ticket-r...

Photo de Annie Le HouerouAnnie Le Houerou :

...sements où le prix d'un repas était abordable, les restaurants devant proposer un menu dit ouvrier à un tarif équivalent. À la fin des années 1980, l'offre alimentaire étant dominée par l'essor des grandes surfaces. L'État a décidé de leur ouvrir les titres-restaurant, mais seulement pour les produits dits traiteur. Cette tolérance, non négociée avec les partenaires sociaux, s'est élargie à tout commerce proposant des préparations alimentaires immédiatement consommables. La CNTR, qui assure la gestion du dispositif, a dû réguler par une charte leur utilisation, alors que certaines grandes surfaces permettaient l'achat de produits non alimentaires et l'utilisation de carnets entiers pour payer les courses. Au début des années 2000, l'État a élargi l'utilisation de ce moyen de paiement aux fruits...

Photo de Corinne BOURCIERCorinne BOURCIER :

...un restaurant d'entreprise. En contrepartie, la part financée par l'employeur est exclue de l'assiette des cotisations et des contributions sociales. En principe, le repas acheté avec un titre-restaurant doit correspondre à une préparation alimentaire directement consommable. On pense évidemment à un plat servi dans un restaurant, mais aussi à un plat préparé, acheté en grande surface ou dans un commerce de bouche. Créé en 1967, le titre-restaurant n'a pas été conçu comme un moyen de soutenir le pouvoir d'achat des Français. Mais l'inflation exceptionnelle des dernières années a dû conduire à un élargissement de son cadre, parmi d'autres mesures instaurées pour soutenir le pouvoir d'achat de nos concitoyens. Tout d'abord, en 2022, son plafond d'utilisation journalier a été rehaussé de 19 euros ...

Photo de Nadia SollogoubNadia Sollogoub :

...rait plus exact de l'appeler « titre-déjeuner ». Le repas acheté au moyen de titres-restaurant est, en principe, composé de préparations alimentaires directement consommables, le cas échéant à réchauffer ou à décongeler, ou encore de produits laitiers ou de fruits et légumes. Il peut être accepté par les restaurateurs, les hôteliers-restaurateurs, les détaillants en fruits et légumes et par les commerces assimilés agréés par la Commission nationale des titres-restaurant. Je suis l'élue d'un territoire rural, où il existe évidemment quelques entreprises disposant de restaurants d'entreprises ou de cantines, mais également de très nombreuses petites et moyennes entreprises (PME), qui compensent l'absence de tels lieux de restauration en proposant des tickets-restaurant à leurs salariés. Il existe...

Photo de Raymonde Poncet MongeRaymonde Poncet Monge :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, introduite dans le contexte de la crise due à la covid, lors de laquelle les commerces de proximité et les restaurants étaient fermés, l'extension de l'utilisation des titres-restaurant à l'achat de produits alimentaires non directement consommables faisait sens, puisqu'elle permettait aux travailleurs de ne pas voir leurs tickets se périmer et, ainsi, de ne pas perdre leurs droits. C'est dans ce contexte précis que les partenaires sociaux participant à la Commission nationale de...

Photo de Raymonde Poncet MongeRaymonde Poncet Monge :

...ce dispositif, réduit à une mesure de partage de la valeur, et sa place dans le code du travail. Cette dérive ne bénéficierait qu'à la grande distribution. Seule protagoniste qui se soit prononcée en faveur de la proposition de loi lors des auditions, celle-ci a profité d'un transfert d'activité de près de 600 millions d'euros en une seule année de dérogation, au détriment des restaurants et des commerces de proximité. Mais les difficultés croissantes de ces derniers ne semblent guère émouvoir la ministre des petites et moyennes entreprises et du commerce que vous êtes…

Photo de Marc LaménieMarc Laménie :

...nie Le Houerou. La gouvernance de la Commission nationale des titres-restaurant, qui associe organisations patronales et syndicales, est également une question centrale ; il convient de soutenir ce dialogue entre les salariés et les employeurs. Autrefois, il y avait, dans les bourgs et les villages, de petits restaurants ; malheureusement, nombre d'entre eux ont disparu. Il faut donc soutenir le commerce de proximité, et la prorogation du dispositif qui est proposée me semble fondamentale dans cette perspective. Ce texte va donc dans le bon sens. Au reste, il y a moins de pauses méridiennes qu'auparavant et les habitudes ont évolué, en raison des temps de transport, les délais et du télétravail. Cette proposition de loi permettra de défendre l'ensemble des salariés et de soutenir leur pouvoir d'...