Interventions sur "ferroviaire"

9 interventions trouvées.

Photo de Ludovic HayeLudovic Haye :

...collègues, quelque 123 000 Français traversent quotidiennement la frontière luxembourgeoise pour se rendre à leur travail. Leur nombre ne cesse de croître, puisque l'on compte chaque année 3 000 travailleurs frontaliers supplémentaires. Cette situation pose inévitablement un problème de transport sur notre territoire : l'autoroute A31 est régulièrement congestionnée aux heures de pointe et l'axe ferroviaire Metz-Thionville-Luxembourg est confronté à des incidents fréquents, ainsi qu'à des irrégularités de service, liés à la saturation de la ligne. Pour répondre à ces difficultés, un schéma de mobilité transfrontalière a été adopté en 2009. Il vise à développer une offre de transports collectifs comme alternative à la voiture individuelle. La part du train et du bus doit ainsi progressivement passe...

Photo de Jean-Luc BRAULTJean-Luc BRAULT :

...itants. Nos deux pays sont déjà très liés par un accord de coopération ayant vocation à améliorer la circulation des biens et des personnes entre deux membres historiques de l'Union européenne. Les infrastructures de transport actuelles souffrent d'un trafic toujours plus important. C'est vrai pour l'axe routier, avec les nuisances que cela entraîne pour les habitants, mais également pour l'axe ferroviaire, qui a presque atteint les limites de ses capacités. Bien souvent, mes chers collègues, on peut se rendre compte d'un entretien déficient sur nos lignes SNCF. Nos concitoyens sont par ailleurs de plus en plus nombreux à se rendre au Luxembourg pour travailler tout en vivant en France. Ils pourraient être 135 000 à l'horizon 2030. Avec des flux de marchandises qui croissent d'année en année, la...

Photo de Jean-Marie MizzonJean-Marie Mizzon :

... chers collègues, le projet de loi autorisant l'approbation de l'avenant entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg au protocole d'accord du 20 mars 2018 relatif au renforcement de la coopération en matière de transports transfrontaliers et à la convention du 23 octobre 2020 relative au financement d'aménagements visant à renforcer la desserte ferroviaire et favoriser les mobilités durables va dans le bon sens, et nous le soutenons à 100 %. Pour autant, ce texte va-t-il régler les problèmes au quotidien des habitants de notre territoire ? Mettra-t-il fin aux sempiternels bouchons que nous rencontrons sur les différents réseaux de transport ? Tous sont saturés : le réseau ferroviaire, comme le réseau autoroutier ou les réseaux secondaires. C'est l...

Photo de Jacques FerniqueJacques Fernique :

...e l'alimentation électrique subit du retard. Le déploiement progressif des investissements projetés est donc très lent, sans doute pas à la hauteur. Nous avons pris du retard sur nos voisins, notamment en termes de modernisation du réseau. Cet accord donne la bonne direction à prendre, mais il faudra aller sans doute plus fort et plus vite, parce qu'en définitive, c'est bien d'une troisième voie ferroviaire, insérée dans le système européen de gestion du trafic ferroviaire (ERTMS), avec un déploiement de la commande centralisée du réseau, dont cet axe a besoin.

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

...ent chaque jour au Luxembourg pour y travailler. Cinq ans plus tard, ils sont plus de 120 000 frontaliers à emprunter les routes et le train à destination du Luxembourg, et leur nombre pourrait doubler d'ici à 2050. La densité de ce flux et sa forte dynamique constituent un enjeu majeur pour le territoire sur de multiples aspects, à commencer par la mobilité. La congestion des trafics routier et ferroviaire est une source de difficultés croissantes, quotidiennes, pour les Lorrains qui la subissent : allongement de la durée des trajets, problèmes environnementaux, etc. Cet état de saturation justifie l'augmentation de l'enveloppe prévue par cet avenant. Elle porte à 440 millions d'euros l'investissement de la France et du Luxembourg sur l'axe ferroviaire Nancy-Metz-Thionville-Luxembourg. Nous sousc...

Photo de Nicole DurantonNicole Duranton :

...es emplois salariés du pays. Leur nombre de travailleurs frontaliers, qui croît d'environ 3 000 personnes chaque année, devrait atteindre 135 000 d'ici à 2030. Ces frontaliers, de plus en plus nombreux, font le trajet quotidiennement entre l'Hexagone et le Grand-Duché, ce qui pose d'inévitables problèmes de transport. L'autoroute A31 est régulièrement congestionnée aux heures de pointe, et l'axe ferroviaire Metz-Thionville-Luxembourg est fréquemment confronté à des incidents, ainsi qu'à des irrégularités de service liées à la saturation de la ligne. Pour répondre à ces difficultés, le Parlement a autorisé, voilà quatre ans, l'approbation du protocole d'accord entre la France et le Luxembourg relatif au renforcement de la coopération en matière de transports transfrontaliers. Ce texte visait à mettr...

Photo de Olivier JacquinOlivier Jacquin :

...in et le service express régional métropolitain (Serm) Nancy-Metz-Luxembourg, soit bien plus que le montant de l'accord qui nous est soumis ? Pour nos bonnes relations interétatiques, je comprends que cela ne soit pas indiqué dans l'étude d'impact, mais la vérité est que le Luxembourg fait son marché dans les projets qu'il consent à soutenir. Il refuse d'investir dans le routier et privilégie le ferroviaire au nom, dit-il, du développement durable. C'est un argument qui peut s'entendre. Mais comment accepter, par exemple, que ce pays continue de refuser de cofinancer l'achat de nouvelles rames, comme c'est le cas depuis la convention de 2018 ? Je regrette, monsieur le rapporteur, que vous n'ayez pas suffisamment pointé ce problème dans votre rapport, tout comme je m'étonne du manque de données chif...

Photo de Catherine BelrhitiCatherine Belrhiti :

...nquent d'une solution adaptée à leurs besoins de mobilité. Plus de 120 000 Français travaillent aujourd'hui au Luxembourg, et leur nombre ne cesse de croître d'année en année. Les déplacements ont très rapidement commencé à poser problème sur nos axes transfrontaliers. Aujourd'hui, l'A31, en particulier, cristallise plus que jamais les tensions. Face à une autoroute congestionnée et des lignes ferroviaires saturées, une solution devait être dégagée de manière bilatérale, à la fois pour endiguer ce phénomène et préparer l'avenir de nos échanges avec le Luxembourg. Pour répondre à ces difficultés, le Parlement a autorisé, voilà quatre ans déjà, l'approbation du protocole d'accord entre la France et le Luxembourg relatif au renforcement de la coopération en matière de transports transfrontaliers. Au...

Photo de Marc LaménieMarc Laménie :

...nçon de 22 kilomètres dont les travaux sont interrompus depuis de nombreuses années. Ce sont principalement mes collègues élus des départements proches, comme la Meurthe-et-Moselle et la Moselle, qui sont intervenus sur le texte qui nous intéresse aujourd'hui. J'ai quelques souvenirs de l'époque où j'effectuais mon service militaire à Nancy, dans les années 1978-1979. J'utilisais alors une ligne ferroviaire Thionville-Metz-Luxembourg. Il y avait aussi à l'époque ce que l'on appelait le Métrolor, une desserte cadencée sur le sillon lorrain. Le temps a passé, et il faut s'adapter constamment. Mais je reste un défenseur inconditionnel du rail, comme bon nombre de nos collègues. Je salue le travail qui a été mené sur ce texte par la commission des affaires étrangères et son rapporteur, mais on aurait ...