Interventions sur "frontalier"

11 interventions trouvées.

Photo de Ludovic HayeLudovic Haye :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, quelque 123 000 Français traversent quotidiennement la frontière luxembourgeoise pour se rendre à leur travail. Leur nombre ne cesse de croître, puisque l'on compte chaque année 3 000 travailleurs frontaliers supplémentaires. Cette situation pose inévitablement un problème de transport sur notre territoire : l'autoroute A31 est régulièrement congestionnée aux heures de pointe et l'axe ferroviaire Metz-Thionville-Luxembourg est confronté à des incidents fréquents, ainsi qu'à des irrégularités de service, liés à la saturation de la ligne. Pour répondre à ces difficultés, un schéma de mobilité transfr...

Photo de Jean-Marie MizzonJean-Marie Mizzon :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, le projet de loi autorisant l'approbation de l'avenant entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg au protocole d'accord du 20 mars 2018 relatif au renforcement de la coopération en matière de transports transfrontaliers et à la convention du 23 octobre 2020 relative au financement d'aménagements visant à renforcer la desserte ferroviaire et favoriser les mobilités durables va dans le bon sens, et nous le soutenons à 100 %. Pour autant, ce texte va-t-il régler les problèmes au quotidien des habitants de notre territoire ? Mettra-t-il fin aux sempiternels bouchons que nous rencontrons sur les différents réseaux ...

Photo de Jacques FerniqueJacques Fernique :

... et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg au protocole d'accord du 20 mars 2018 et à la convention du 23 octobre 2020 vise à accélérer la transition, nécessaire, des mobilités, qui sont particulièrement denses entre le sillon lorrain et le pôle économique, le pôle d'emploi massif qu'est le Luxembourg. Quand le protocole d'accord a été signé, voilà cinq ans, on comptait 90 000 travailleurs frontaliers. Ils sont près de 120 000 aujourd'hui, et leur nombre pourrait doubler d'ici à 2050, si l'on en croit le rapport de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale. La situation devient donc particulièrement critique tant sur la route que dans les trains : congestions, autoroutes bouchées, TER bondés – vous ne pouvez pas imaginer à quel point ! –, saturation des voies, qui s'acco...

Photo de Jacques FerniqueJacques Fernique :

...donc pas dans l'accord, est contre-productif : on a plutôt besoin d'infrastructures pour les cars express et le covoiturage au nord de Thionville. À l'instar du Léman Express, il s'agit ici de mettre en place ce qui est, somme toute, un service express euro-régional métropolitain. Dans le schéma de mobilité transfrontalière de 2009, il s'agissait de faire en sorte que d'ici à 2030, 25 % des transfrontaliers se déplacent en train ou en bus, au lieu de 10 %. Pour y parvenir, le protocole de 2018 a fixé deux paliers pour augmenter la capacité du matériel roulant et le nombre de trains. L'avenant les renforce. L'orientation est bonne : décongestionner et décarboner, mais les objectifs devraient être encore plus ambitieux, pour répondre autant à l'urgence climatique qu'à la pression sociale. L'article...

Photo de Silvana SILVANISilvana SILVANI :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, ce débat relatif à l'approbation de l'avenant entre la France et le Grand-Duché, qui a lieu sur l'initiative de notre groupe, est l'occasion d'alerter sur la situation des territoires lorrains transfrontaliers. Près de 117 000 de nos compatriotes qui vivent dans ces territoires travaillent au Luxembourg, et l'on estime qu'ils seront 160 000 en 2040. TER bondés ou annulés, usagers souvent entassés les uns contre les autres, automobilistes susceptibles d'être bloqués pendant des heures tant les voies de circulation sont saturées… tel est leur quotidien ! Les orateurs précédents ont aussi décrit la sit...

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, quand le protocole d'accord initial que complète cet avenant a été adopté, en 2018, 90 000 Français se rendaient chaque jour au Luxembourg pour y travailler. Cinq ans plus tard, ils sont plus de 120 000 frontaliers à emprunter les routes et le train à destination du Luxembourg, et leur nombre pourrait doubler d'ici à 2050. La densité de ce flux et sa forte dynamique constituent un enjeu majeur pour le territoire sur de multiples aspects, à commencer par la mobilité. La congestion des trafics routier et ferroviaire est une source de difficultés croissantes, quotidiennes, pour les Lorrains qui la subissent ...

Photo de Nicole DurantonNicole Duranton :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, comme cela a déjà été rappelé par M. le rapporteur et par plusieurs orateurs, aujourd'hui, quelque 123 000 Français vivent dans notre pays et travaillent au Luxembourg, où ils occupent près du quart des emplois salariés du pays. Leur nombre de travailleurs frontaliers, qui croît d'environ 3 000 personnes chaque année, devrait atteindre 135 000 d'ici à 2030. Ces frontaliers, de plus en plus nombreux, font le trajet quotidiennement entre l'Hexagone et le Grand-Duché, ce qui pose d'inévitables problèmes de transport. L'autoroute A31 est régulièrement congestionnée aux heures de pointe, et l'axe ferroviaire Metz-Thionville-Luxembourg est fréquemment confronté à ...

Photo de Olivier JacquinOlivier Jacquin :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, il y aurait beaucoup à dire sur ces conventions et, plus largement, sur nos relations avec le Luxembourg, tout particulièrement sur le volet mobilité, si important pour la vie de dizaines de milliers de travailleurs frontaliers et de centaines de communes et collectivités. Alors que nous sommes appelés à nous prononcer sur une augmentation des efforts budgétaires pour l'investissement dans les infrastructures de transports qui permettent, comme l'a justement dit et écrit le rapporteur, à plus de 120 000 Français de se rendre au Luxembourg quotidiennement, je suis au regret de vous annoncer que, pour les Lorrains, 100 ...

Photo de Catherine BelrhitiCatherine Belrhiti :

... porte sur de multiples sujets – européen, économique et environnemental –, avec un impact direct sur le quotidien de mes concitoyens, qui manquent d'une solution adaptée à leurs besoins de mobilité. Plus de 120 000 Français travaillent aujourd'hui au Luxembourg, et leur nombre ne cesse de croître d'année en année. Les déplacements ont très rapidement commencé à poser problème sur nos axes transfrontaliers. Aujourd'hui, l'A31, en particulier, cristallise plus que jamais les tensions. Face à une autoroute congestionnée et des lignes ferroviaires saturées, une solution devait être dégagée de manière bilatérale, à la fois pour endiguer ce phénomène et préparer l'avenir de nos échanges avec le Luxembourg. Pour répondre à ces difficultés, le Parlement a autorisé, voilà quatre ans déjà, l'approbation ...

Photo de Marc LaménieMarc Laménie :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, en tant qu'élu des Ardennes, en région Grand Est, je suis, moi aussi, très heureux de participer à ce débat sur le renforcement de la coopération entre la France et le Luxembourg en matière de transports transfrontaliers. Dans mon département d'élection, la question frontalière se pose plus avec la Belgique. Je pourrais notamment évoquer la voie ferrée entre Charleville-Mézières, Givet, Dinany et Namur, un tronçon de 22 kilomètres dont les travaux sont interrompus depuis de nombreuses années. Ce sont principalement mes collègues élus des départements proches, comme la Meurthe-et-Moselle et la Moselle, qui sont...

Photo de Michaël WEBERMichaël WEBER :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, nous saluons ce projet de loi, qui vise à renforcer la coopération en matière de transports transfrontaliers. Toutefois, cela ne suffira toutefois pas à répondre à la question soulevée par l'augmentation du nombre de frontaliers travaillant au Luxembourg. Nous devons aller plus loin – je rejoins tout à fait les propos d'Olivier Jacquin à cet égard – et envisager de nouveaux mécanismes de solidarité territoriale et financière relevant ...