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Cet amendement vise à ce que les associations représentatives des usagers ayant une permanence dans le département concerné soient membres du SPDA. Les associations d'usagers sont déjà représentées au sein du CDCA, instance consultative qui correspond mieux à leur rôle. En outre, la commission a prévu qu'elles soient consultées sur l'arrêté qui définira le cahier des charges du SPDA. Avis défavorable.
Il s'agit de prévoir une représentation des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) au sein du SPDA via des « représentants des unions, fédérations ou groupements représentatifs des personnes morales gestionnaires des établissements et services sociaux et médico-sociaux ».
Ma chère collègue, le texte prévoit que les établissements et services médico-sociaux, notamment ceux qui accueillent ou accompagnent des personnes âgées ou des personnes en situation de handicap, seront membres du SPDA. Il ne semble donc pas nécessaire de prévoir également que les représentants des unions, fédérations ou groupements représentatifs des personnes morales gestionnaires des ESSMS en fassent partie. Avis défavorable.
Par cet amendement, nous proposons d'associer au pilotage du SPDA les unions départementales ou territoriales des CCAS et CIAS, ou, dans les territoires où il n'en existe pas encore, les représentants de leur union nationale. Je précise que cet amendement nous a été suggéré par l'Union nationale des centres communaux et intercommunaux d'action sociale (Unccas).
En cohérence avec les autres amendements que nous avons déposés pour que les CCAS soient intégrés dans le service public départemental de l'autonomie créé par ce texte, nous proposons, par cet amendement, que participent au pilotage du SPDA les unions départementales ou territoriales des CCAS et CIAS en tant que telles ou, à défaut, les représentants de leur union nationale. Il s'agit encore une fois d'intégrer au mieux un acteur essentiel de proximité et d'orientation afin de promouvoir, sur l'ensemble du territoire français, une logique de parcours de la personne via la création de ce service public départemental de l'auto...
Ces amendements tendent à inclure les unions départementales ou territoriales des CCAS et CIAS parmi les membres du SPDA. Aux termes du texte tel qu'il est rédigé, les communes, leurs groupements et leurs établissements publics font déjà partie du SPDA ; il semble donc superflu d'y ajouter ces associations départementales. Avis défavorable.
Fidèles à l'esprit traditionnel du modèle social français du paritarisme de gestion, que nous souhaitons préserver, nous proposons, par cet amendement, d'intégrer au SPDA les organisations syndicales représentatives des employeurs et des salariés du secteur du grand âge et du handicap. Cet amendement nous a été suggéré par la Fédération française des services à la personne et de proximité (Fédésap).
Ma chère collègue, le SPDA, qui a pour objet de mettre en œuvre les politiques de soutien à l'autonomie dans les territoires, n'a pas vocation à être une instance paritaire. Les partenaires sociaux n'ont pas à connaître des situations individuelles des bénéficiaires des politiques de l'autonomie. Les syndicats et les organisations d'employeurs sont en revanche représentés au sein du conseil départemental de la citoyenneté...
... associations représentatives des personnes concernées, pour bénéficier de leur expertise usagère, mais aussi pour opérer un changement de regard, en sortant d'une vision « déficitaire » et de simple compensation. En somme, compte tenu de leur expertise, de leur importance et de leur connaissance fine des territoires, il semble indispensable que ces associations soient parties prenantes du futur SPDA, ce qui serait d'ailleurs cohérent avec la place qui leur est conférée dans la CNSA et dans les CDCA. Aussi, par le présent amendement, proposons-nous de les y intégrer pleinement.
Derechef, les associations représentant les personnes retraitées, les personnes âgées et leurs familles ne semblent pas à leur place parmi les membres du SPDA. En revanche, ces associations sont représentées au sein du CDCA. Par ailleurs, sur la forme, le dispositif de l'amendement cite un article réglementaire, ce qui justifierait également son rejet. Avis défavorable.
Mon cher collègue, le texte prévoit que le partage des données nécessaires à l'accomplissement des missions du SPDA déroge au secret médical tel que défini à l'article L. 1110-4 du code de la santé publique. Cet article dispose bien qu'« [u]n professionnel peut échanger avec un ou plusieurs professionnels identifiés des informations relatives à une même personne prise en charge, à condition qu'ils participent tous à sa prise en charge et que ces informations soient strictement nécessaires à la coordination ou...
Cet amendement a pour objet de modifier la composition de la commission des financeurs du SPDA en remplaçant le service public de l'emploi par les organismes locaux et régionaux de sécurité sociale. Cet ajustement paraît cohérent : avis favorable.
Ces amendements visent à préciser que le diagnostic des besoins des personnes âgées sera établi par la commission des financeurs du SPDA sur la base, notamment, des données infradépartementales issues des analyses des besoins sociaux produites par les CCAS. Bien que l'utilisation de cet outil semble pertinente, cette précision ne semble pas utile au niveau de la loi, car l'analyse des besoins sociaux n'est définie qu'au niveau réglementaire. Avis défavorable.
La liste des professionnels de santé habilités à réaliser un rendez-vous de prévention doit être fixée par arrêté, et il n'y a pas de raison de mentionner dans la loi les seuls masseurs-kinésithérapeutes. En outre, ces rendez-vous de prévention doivent être pris en charge par l'assurance maladie et n'ont pas vocation à faire l'objet d'une contribution de la commission des financeurs du SPDA. Enfin, ces amendements complètent un alinéa relatif au « développement d'autres actions collectives de prévention », ce qui ne paraît pas approprié. Pour toutes ces raisons, la commission a émis un avis défavorable.
Le texte prévoit que le président du conseil départemental doit transmettre à la CNSA un rapport d'activité et les données nécessaires au suivi de l'activité de la commission des financeurs du SPDA. Le défaut de transmission de ces informations après mise en demeure par la CNSA ferait obstacle à tout nouveau versement de la caisse au département. Ces amendements ont pour objet de supprimer les conséquences financières de la non-transmission des données. Pourtant, ces dispositions se bornent à reprendre le droit actuellement applicable aux conférences des financeurs, qui ne pose aucune dif...
...ns celui de l'adaptation au vieillissement de la population. Étant donné l'ambition de cette proposition de loi, qui crée une loi de programmation pluriannuelle pour le grand âge, il faut au moins que le Parlement soit régulièrement informé de l'avancée de la mise en œuvre des dispositifs qui figurent dans le présent texte. Nous proposons donc, par cet amendement, qu'une évaluation régulière du SPDA soit présentée par la CNSA au Parlement.
Cet amendement vise à ce que le conseil de la CNSA présente au Parlement, tous les deux ans, une évaluation du service public départemental de l'autonomie. Il serait en effet intéressant de disposer de cette évaluation régulière du service rendu aux usagers et du déploiement du dispositif au regard du cahier des charges du SPDA. En revanche, le conseil de la CNSA n'a pas vocation à présenter des travaux au Parlement. Pour cette raison, nous émettons un avis défavorable.
L'article 1er bis F prévoit que les GTSMS devront être partenaires soit d'un GHT, soit d'un établissement de santé. Cet amendement a pour objet de supprimer cette obligation de partenariat. Or de tels partenariats doivent être développés dans une perspective de décloisonnement entre le médico-social et le sanitaire. C'est l'un des objectifs du SPDA. L'avis est défavorable.