Interventions sur "autonomie"

3 interventions trouvées.

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard :

...du Conseil constitutionnel. C’est ce qui motive – vous l’avez compris, mes chers collègues – ma démarche aujourd’hui. La présente proposition de loi reprend le principe qui avait déjà été voté par notre assemblée, moyennant quelques amendements du rapporteur de la commission des finances. L’enjeu est important : la BITD a pour finalité non pas de produire ou de vendre des armes, mais d’assurer l’autonomie stratégique de la France. Puissance publique, banque, investisseurs privés, épargnants… Ne négligeons aucune piste ; il y va aussi de la résilience de la Nation face à l’adversité. C’est pour toutes ces raisons objectives que je vous invite à adopter cette proposition de loi.

Photo de Marta de CidracMarta de Cidrac :

...sieurs décennies, la France a choisi une voie étroite, mais courageuse : celle de l'indépendance. Le prix à payer est de soutenir coûte que coûte notre BITD, afin de conserver les moyens d'une armée aux équipements et aux armements modernes. Si cela venait à faillir, nous serions obligés de faire comme nombre de nos voisins européens : acheter à l'étranger, au prix d'une perte d'indépendance et d'autonomie stratégique. Ainsi se profile l'équation à laquelle nous devons sans cesse trouver de nouveaux moyens de répondre. La présente proposition de loi devrait y contribuer et, à ce titre, je me réjouis de l'initiative de notre collègue Pascal Allizard. En Européenne convaincue mais vigilante, je souhaiterais également élargir le spectre de la réflexion. Avec le retour de la guerre à ses frontières, ...

Photo de Rachid TemalRachid Temal :

...ense. Pour présenter la position de mon groupe, j'organiserai mon propos autour de trois points : la nécessité, la cohérence et la pédagogie. La nécessité, d'abord : après avoir voté la loi de programmation militaire, il nous faut travailler sur la BITD afin de permettre à notre pays d'être toujours puissant et fort dans le monde, et de garder son rang au niveau international, de garantir notre autonomie stratégique, d'avoir demain un rapport plus sain avec l'Otan et surtout de faire en sorte que l'Europe soit plus forte avec la France – le seul État membre doté de l'arme nucléaire. D'autres l'ont dit avant moi, la parenthèse « heureuse » qui s'était ouverte à la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec l'ONU pour réguler les relations internationales, s'est refermée : dorénavant, la guerre, avec...