Interventions sur "libre-échange"

6 interventions trouvées.

Photo de Joshua HOCHARTJoshua HOCHART :

...gereux pour notre agriculture, pour nos entreprises et pour le climat. Mes chers collègues, c'est le drame de ce débat, nous discutons d'un accord qui, sans l'aval du Parlement français ni d'une dizaine d'États européens, est déjà en vigueur depuis 2017 et sur lequel l'Assemblée nationale s'était prononcée il y a déjà cinq ans. En effet, trop heureux de sacrifier nos agriculteurs sur l'autel du libre-échange, les gouvernements macronistes font fi de la représentation nationale ; pis, monsieur le ministre : par vos interventions, vous la méprisez. De gilets jaunes en crises agricoles, le Gouvernement persiste dans une vision dépassée et mortifère du libre-échange, alors que les Français des villes comme des champs réclament une protection réelle de leurs emplois et de leur pays. Si nous nous félicit...

Photo de Emmanuel CapusEmmanuel Capus :

M. Emmanuel Capus . On peut comprendre que les communistes soient contre le Ceta : ils sont contre le libre-échange. On peut comprendre que les écologistes soient contre le Ceta : ils sont décroissants

Photo de Emmanuel CapusEmmanuel Capus :

(Vives protestations sur les mêmes travées.) ; et le 21 mars 2024, le naufrage des sénateurs Les Républicains, qui abandonnent purement et simplement leurs convictions de libre-échange, et dans le même temps leur amitié canadienne !

Photo de Bruno RetailleauBruno Retailleau :

...éenne. Nous sommes aussi en position de faire valoir nos propres intérêts, ceux de nos éleveurs et de nos territoires. Derrière l'agriculture, il n'y a pas seulement une économie ; il y a aussi des hommes, des femmes, il y a des territoires et des terroirs. Ce sont eux que l'on veut défendre aujourd'hui afin qu'ils ne se retrouvent pas dans une situation de concurrence déloyale. Enfin, il y a le libre-échange. Cet accord est daté, définitivement. Aujourd'hui, on parle de souveraineté. On a cru dans les années 1990 que le marché, le droit, la paix perpétuelle allaient définitivement s'imposer. À l'heure actuelle, tous les grands pays se défendent, se protègent. Nous voulons le libre-échange, mais vous savez très bien qu'une épée de Damoclès pèse sur nos éleveurs : nous ne l'acceptons pas. Il ne servir...

Photo de Daniel SalmonDaniel Salmon :

Nous venons de vivre un moment important, qui aurait certainement demandé davantage de sérénité. Le Sénat s'honore en refusant de ratifier cet accord de libre-échange d'un autre temps. Les Français se sont exprimés à maintes reprises. Il y a eu des mouvements importants ces dernières semaines. Que demandent nos concitoyens ? Ils souhaitent que l'on protège davantage notre industrie, mais également notre agriculture. Cet accord va à l'encontre de leurs aspirations. Il vise à mettre en concurrence les peuples du monde entier : les traités de libre-échange, nous...

Photo de Fabien GayFabien Gay :

Nous sommes en train de vivre un moment assez important. Le fait que le Sénat ait enfin pu débattre et voter sur ce traité de libre-échange est d'abord une victoire démocratique. Je ne veux pas instrumentaliser le débat et le vote que nous allons avoir. Je sais que nous avons des différences, y compris avec la droite, sur les questions de libre-échange, les questions agricoles, sur les moyens de production et la consommation, qu'il conviendrait de relocaliser pour lutter contre le réchauffement climatique et réduire les émissions de...