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Quel plaisir d’avoir ce débat lucide et responsable ! Nous aurions dû l’avoir il y a six ans, un an après la signature du traité par les États européens, mais le Gouvernement avait alors choisi d’ignorer le Sénat – c’est sa responsabilité ! Il y a deux raisons de rejeter le Ceta. La première tient à la partie du traité qui est déjà en vigueur...
Je trouve ce débat quelque peu baroque et j’essaie d’en trouver les sources, les origines. Dans son roman Sérotonine, que j’ai lu il y a quelque temps, Michel Houellebecq écrit que notre agriculture est en train de vivre quelque chose de puissant et de dramatique, un « énorme plan social », un plan social qui ne dit pas son nom, un plan...
...on Centriste soit votée à l'unanimité. À voir le tour qu'ont pris nos débats depuis ce matin et considérant l'importance de ce traité, je me dis que le Sénat a manqué une occasion extraordinaire de travailler réellement en profondeur un sujet qui, je le précise, n'a pas trait qu'à l'agriculture. J'ai un profond respect pour les agriculteurs, et pour toutes sortes d'agricultures ; mais le Ceta ne traite pas que de l'agriculture, loin de là. Or je constate que 90 % des interventions, depuis l'ouverture de cette discussion, concernent cette question : nos débats sont exclusivement centrés sur l'agriculture, et encore, sur une partie seulement de l'agriculture. Autrement dit, nous serions prêts à rejeter un traité simplement parce que nous voulons « protéger » quelques-uns d'entre nous au détriment...
… pour notre constance à nous opposer au Ceta, dont ne peuvent certes pas se prévaloir tous les sénateurs ici présents. Au moment où tous les indicateurs macroéconomiques laissent penser que la mondialisation heureuse touche à sa fin, diagnostic partagé jusqu'au cœur des grandes institutions régulant le commerce international, nous avons enfin...
Le traité dont nous débattons n’est pas virtuel, il est appliqué depuis sept ans. Il est somme toute assez rare que nous légiférions sur un traité qui a déjà été mis en œuvre. Cela nous offre un certain recul pour analyser la réalité des choses. Force est de constater que ce traité a donné de bons résultats dans les domaines économique et agri...
M. Philippe Folliot. En rejetant ce traité, nous engagerons la responsabilité de la France, qui a toujours été favorable à la construction européenne – comme vos partis respectifs –, et nous enverrons un message négatif à la communauté internationale. C’est particulièrement dommage !
Vous le savez, ce texte a été signé le 30 octobre 2016. Ceux de nos collègues qui ont eu le bonheur, à un moment de leur vie, de siéger au conseil des ministres – je pense par exemple à Roger Karoutchi – savent que chaque réunion comprend une communication sur la situation internationale. Précisément, j'aurais aimé savoir ce que M. Kanner, lors...
Si je vote l’article 1er, pour autoriser la ratification du Ceta, c’est d’abord dans l’intérêt supérieur de la France, comme je l’ai expliqué lors de la discussion générale. C’est ensuite parce que lors de mon premier déplacement à Montréal, en janvier 2015, les entrepreneurs français implantés au Canada m’ont demandé de soutenir le Ceta, ce t...
Mon collègue trouve ce baroque. Il est vrai qu’il est empreint d’une certaine irrationalité. Dans le département dont je suis élu, l’accord du Ceta est plutôt très favorable non seulement à l’agriculture, mais aussi à l’industrie. Ne jetons donc pas le bébé avec l’eau du bain. Nous devrions être capables, les uns et les autres, d’examiner les ...
Rassurez-vous, le texte sera rejeté : pas d'inquiétude ! § J'en profiterai pour répondre aux propos de Yan Chantrel, qui a affirmé tout à l'heure que le Ceta était améliorable. Évidemment qu'il l'est ! Il a même été amélioré ! C'est un traité négocié par François Hollande et par les socialistes : par définition, il était améliorable !
Mes chers collègues, trois dates marqueront l'histoire franco-canadienne : 1763, le traité de Paris après la défaite des plaines d'Abraham à Québec et l'abandon par la France de la Nouvelle-France §; 1944, le sang des Canadiens tombés sur les plages de Normandie § Voilà ce qu'il s'est passé aujourd'hui, et c'est assez pathétique !
M. Claude Malhuret . Ce qui vient de se passer montre que nous avions raison. Le fait d'utiliser une niche parlementaire pour discuter d'un traité fondamental, a fortiori pour le rejeter, était bien entendu une façon d'escamoter le débat.
Nous venons de vivre un moment important, qui aurait certainement demandé davantage de sérénité. Le Sénat s'honore en refusant de ratifier cet accord de libre-échange d'un autre temps. Les Français se sont exprimés à maintes reprises. Il y a eu des mouvements importants ces dernières semaines. Que demandent nos concitoyens ? Ils souhaitent que...
Nous sommes en train de vivre un moment assez important. Le fait que le Sénat ait enfin pu débattre et voter sur ce traité de libre-échange est d'abord une victoire démocratique. Je ne veux pas instrumentaliser le débat et le vote que nous allons avoir. Je sais que nous avons des différences, y compris avec la droite, sur les questions de libr...
Si mes collègues du groupe Les Républicains, ainsi d’ailleurs que ceux du groupe socialiste, veulent abréger le débat, c’est peut-être pour passer sous silence qu’ils sont ici souverainistes comme Barrès et là – à Bruxelles – mondialistes comme von der Leyen : leurs homologues au Parlement européen ont voté tous les traités de libre-échange de ...
Les socialistes sont certes à l’origine de ce traité, qui a été négocié par le président Hollande ; les communistes, eux, n’ont jamais négocié le Ceta et n’en sont pas du tout à l’origine.
...on Centriste soit votée à l’unanimité. À voir le tour qu’ont pris nos débats depuis ce matin et considérant l’importance de ce traité, je me dis que le Sénat a manqué une occasion extraordinaire de travailler réellement en profondeur un sujet qui, je le précise, n’a pas trait qu’à l’agriculture. J’ai un profond respect pour les agriculteurs, et pour toutes sortes d’agricultures ; mais le Ceta ne traite pas que de l’agriculture, loin de là. Or je constate que 90 % des interventions, depuis le début de cette discussion, porte sur cette question : nos débats sont exclusivement centrés sur l’agriculture, et encore, sur une partie seulement de l’agriculture. Autrement dit, nous serions prêts à rejeter un traité simplement parce que nous voulons « protéger » quelques-uns d’entre nous au détriment de ...
… pour notre constance à nous opposer au Ceta, dont ne peuvent certes pas se prévaloir tous les sénateurs ici présents. Au moment où tous les indicateurs macroéconomiques laissent penser que la mondialisation heureuse touche à sa fin, diagnostic partagé jusqu’au cœur des grandes institutions régulant le commerce international, nous avons enfin...
Vous le savez, ce texte a été signé le 30 octobre 2016. Ceux de nos collègues qui ont eu le bonheur, à un moment de leur vie, de siéger au conseil des ministres – je pense par exemple à Roger Karoutchi – savent que chaque réunion comprend une communication sur la situation internationale. Précisément, j’aurais aimé savoir ce que M. Kanner, lors...
Quel plaisir d'avoir ce débat lucide et responsable ! Nous aurions dû l'avoir il y a six ans, un an après la signature du traité par les États européens, mais le Gouvernement avait alors choisi d'ignorer le Sénat – c'est sa responsabilité ! Il y a deux raisons de rejeter le Ceta. La première tient à la partie du traité qui est déjà en vigueur...