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D'autant que cet accès est facilité depuis les attentats dans la mesure où ils peuvent rentrer chez eux avec leur arme.
Pensez-vous que l'effritement de cet esprit maison est propre à la police ? Ou est-ce un phénomène général ?
Quel est le rôle de la hiérarchie ? On nous a décrit les chefs anciens modèles en meneurs d'hommes, contre des gestionnaires dans les nouvelles générations de commissaires.
Ce n'est pas encore la « culture maison » ?
La hiérarchie est-elle très sensible à cette question ? Est-elle incitée à pousser ses subordonnés à aller consulter ? Pour ma part, après des confrontations très violentes à la mort, j'ai ordonné à des policiers rétifs, qui estimaient que je mettais en cause leur solidité et leur virilité, de consulter. J'ai vraiment dû faire un travail avec ...
Concerne-t-elle spécifiquement la police nationale ?
Des conclusions ont-elles été tirées de cette étude ?
Comment procédez-vous ? Rencontrez-vous tout le service ?
L'attentat de Magnanville a été très traumatisant.
Au point qu'on peut parler de syndrome Magnanville.
Observez-vous une augmentation des mises en cause des agents des forces de l'ordre dans l'exercice de leurs missions ? Ces accusations vous semblent-elles systématiques ou refléter une dégradation du comportement de ces agents, qui serait liée à une diversité de facteurs, comme la violence grandissante des contextes d'intervention ou l'absence ...
La formation continue vous paraît être plus discutable encore que la formation initiale des policiers ?
La garde à vue des personnes issues des forces de l'ordre pourrait-elle être modifiée, de manière moins pénible, tout assurant la recherche de la vérité ?
Les policiers municipaux sont-ils bien formés, ne serait-ce qu'au vouvoiement ?
Les syndicats n'ont pas su traduire le malaise des policiers.
Le président de la chambre criminelle de la Cour de cassation est plus optimiste que vous sur ce point.
Notre objectif est d'identifier les causes multifactorielles du malaise des policiers et gendarmes et d'aboutir à des préconisations concrètes. L'on observe des divorces multiples, qui sont mal vécus par les policiers : entre les policiers et leur hiérarchie ; entre les policiers et les politiques, les premiers ne se sentant pas aussi soutenu...
Que pensez-vous de la police de sécurité du quotidien (PSQ) ?
C'est tout de même deux fois la moyenne nationale !
A-t-on parfois une approche plus qualitative ?