Les amendements de Gélita Hoarau pour ce dossier
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Par cet amendement, nous souhaitons que la France entame le processus de ratification de la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 8 décembre 1990. Cette convention rappelle que les droits fondamentaux et le p...
L'article 12 quater a, lui aussi, été introduit dans le projet de loi sur l'initiative de Thierry Mariani, qui ne manque jamais une occasion de réduire les droits des étrangers en général ! En l'espèce, il s'agit de leurs droits en matière de contentieux administratif. L'article 12 quater prévoit que l'obligation de quitter le te...
Malgré l'heure avancée, je souhaite vous faire part de mon sentiment. Rarement projet de loi aura suscité en moi autant d'interrogations, de raisons de désaccord et, pour tout dire, de motifs de déstabilisation. Maîtrise de l'immigration, intégration, droit d'asile : mes chers collègues, sur nombre de ces points, nos débats prouvent que nos a...
Je termine, monsieur le président. C'est la réalité de cet environnement qui nous commande d'envisager l'avenir avec le plus de clairvoyance possible. Monsieur le ministre, un citoyen français, résident ou non à la Réunion, peut se déplacer chez nos voisins sans problème. Pourquoi le pays des droits de l'homme et des citoyens leur impose-t-il...
L'un de nos Premiers ministres avait déclaré en son temps que la France ne saurait accueillir toute la misère du monde.
Certes, mais ce constat restera sans effet aucun si se perpétue la misère du monde. Il est des chiffres, monsieur le ministre, qui, sans cesse, nous sont donnés pour nous alerter sur l'imminence d'un dangereux effet de trop-plein de migrants. Il en est d'autres qu'il conviendrait également d'avoir à l'esprit : celui de 6 000 morts en dix ans ...
Pouvons-nous croire un seul instant, monsieur le ministre, que ces peuples se trouveront découragés de fuir un quotidien qui les désespère du seul fait de l'existence d'un texte de plus ? Je vais écourter mon propos.
Vous ne mesurez pas, madame Procaccia, ce que ce texte coûtera à la France ! Monsieur le ministre, je suis prête à vous donner d'autres éléments que j'ai en ma possession. Dans ce monde où tout s'accélère, dans notre région encore fortement marquée par son passé colonial, gardons-nous, je vous en prie, d'ajouter ce qui pourrait, à vos yeux, a...