Les amendements de Gérard Bailly pour ce dossier
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a insisté sur l'importance des coûts de production pesant sur les éleveurs ovins, réduisant substantiellement la rentabilité de la viande ovine au regard d'autres productions, animales comme végétales.
a déploré de voir des éleveurs abandonner leur profession en raison de son manque de rentabilité, en dépit de leur haute technicité et du niveau élevé des prix. Il voit dans la réduction des charges des éleveurs la principale solution à la crise de la filière.
A M. Gérard Bailly, rapporteur, qui lui demandait comment améliorer la compétitivité de l'agneau français, M. Jean-Paul Bigard a répondu que les écarts étaient trop importants avec l'agneau néo-zélandais pour chercher à le concurrencer, notamment durant les périodes de fête (Pâques, Noël ...), où il est exporté en très grande quantité. Il a en ...
s'est étonné de ce que la production ovine soit beaucoup moins rentable que toutes les autres productions agricoles, et que la viande ovine française soit parmi les plus chères de l'Union européenne.
A M. Gérard Bailly, rapporteur, qui l'interrogeait sur le système de traçabilité, M. Jean-Paul Bigard a indiqué que la réglementation en matière ovine était calquée sur celle existant pour la filière bovine, bien que l'amortissement des coûts qu'elle engendrait était beaucoup plus difficile sur les moutons, du fait du poids très inférieur des c...
A M. Gérard Bailly, rapporteur, qui l'interrogeait sur une éventuelle stabilisation des cours, M. Philippe Alazard a précisé que la baisse de concert de la production et de la consommation y contribuait effectivement. ayant exprimé son inquiétude vis-à-vis des conséquences d'un possible découplage total, et du soutien que semblaient y apporter...
Rappelant que la France produisait les agneaux les plus chers et les moins rentables de l'Union européenne, M. Gérard Bailly, rapporteur, a mis en garde contre un alourdissement de la réglementation pesant sur les éleveurs.
a estimé anormal que la France ne produise que 50 % de l'agneau qu'elle consomme et a suggéré que soient adaptés les coûts de production.
ayant souligné que la filière avicole, qui était parvenue à valoriser l'intégralité de l'animal, se trouvait dans une situation satisfaisante, M. Emmanuel Coste a souligné que les producteurs de volaille traitaient des volumes bien plus importants que ceux de moutons.
a fait observer que l'Irlande, qui appliquait déjà un découplage total, n'aurait à terme plus d'éleveurs. Puis il a interrogé l'intervenant sur l'existence de pôles d'excellence rurale en matière ovine.
Enfin, M. Gérard Bailly, président, l'ayant questionné sur l'état de la recherche génétique en matière ovine, M. Emmanuel Coste a indiqué que les subventions octroyées à ce titre, très élevées, n'étaient que peu efficaces et ne s'inscrivaient pas dans un plan stratégique clairement défini.