Sous l'ère Sarkozy, le gouvernement s'est définitivement trompé de levier : tuer les services publics, subventionner les plus riches et les polluants, ce n'est vraiment pas la bonne méthode. Le groupe écologiste ne peut que déplorer la situation laissée par la droite à la nouvelle majorité. Les dégâts financiers, sociaux et écologiques sont particulièrement inquiétants.
Face à un tel héritage, la tâche ne sera pas aisée pour la majorité présidentielle, mais le meilleur est possible.
Les écologistes ont voté la confiance au nouveau gouvernement, pour qu'il fasse les bons choix, tout en répondant de façon responsable de nos finances publiques, pour préserver notre modèle social, nos services publics et l'environnement.
Que l'on ne se méprenne pas, les écologistes sont très soucieux de l'équilibre des comptes et prônent d'ailleurs les vertus de la sobriété.
La porte est étroite : une réforme ambitieuse de l'État, qui évitera l'écueil de l'austérité, est nécessaire. Dans tous les cas, les choix budgétaires et fiscaux à venir ne trouveront sens et succès que dans le cadre d'un engagement déterminé en faveur de la transition écologique de notre société.
De tout cela, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous reparlerons naturellement lors du débat sur les orientations des finances publiques et à l'occasion de l'examen des lois de finances à venir.
Bien sûr, la logique de la loi de règlement nous conduit à approuver ce texte.