La question qu'a posée notre président est importante ; il est essentiel, pour le ministère de plein exercice, d'avoir des antennes un peu partout. Je me réjouis de cette nouvelle organisation. Pour mieux la suivre, nous aurons besoin d'un organigramme.
L'outre-mer doit être mieux connu de tous les parlementaires, nous y travaillons depuis des années au Sénat. D'où la composition paritaire de notre délégation.
Le développement endogène ? Ce n'est pas seulement une figure de style. Je fais partie de ceux qui pensent que l'outre-mer a un potentiel considérable de développement local qui n'a jamais été véritablement mis en valeur. Il faut lutter contre les carcans. La Guyane, par exemple, a été mise sous cloche : à nous de la soulever ! Ce territoire a des atouts importants : le pétrole peut-être, la pêche, l'agriculture, l'espace, la biodiversité.
Arrêtons de donner l'image de territoires sous perfusion où l'État se manifeste seulement lorsqu'il y a des situations d'urgence. Cela suppose de construire une véritable stratégie et de se donner les moyens de la mettre en oeuvre, ce qui ne sera pas facile.