Je maintiens ma position, mais nous n'aurons pas le temps de changer la LOLF et de supprimer le DPT... à moins de supprimer mon ministère. Une autre solution consisterait à généraliser cette pratique. Environ 12 ou 13 milliards pour l'outre-mer, combien pour la région Rhône-Alpes ? Pourquoi compter dans cet effort de l'État les policiers, les gendarmes, les instituteurs, les infirmières ? C'est la présence de l'État, les fonctions régaliennes ! Il faut revenir sur cette façon comptable d'envisager la relation aux outre-mer. La livre de chair est lourde comme du grain, lit-on dans Le marchand de Venise.
Les commissaires au développement endogène ? Quelle a été leur efficacité ? Qu'ont-ils endogénéisé ? Qu'on me le dise ! Mon collègue Montebourg a créé 22 commissaires au redressement productif, peut-être peut-on envisager des mutualisations si la fonction s'avère utile, pertinente et cohérente.
Sur la place des outre-mer dans la Conférence sociale, nous avons travaillé cette rencontre en amont avec M. Michel Sapin. La constitutionnalisation du dialogue social, une promesse du candidat-président, devra tenir compte des spécificités de nos syndicats. Ils sont autonomes à telle enseigne qu'ils siègent avec les délégations étrangères lorsqu'ils se rendent dans l'Hexagone.
Sur l'itinérance, nous avons déjà obtenu une baisse de 17 %, un accord que la réglementation n'imposait pas aux opérateurs. C'est un début. Il faudra aller plus loin. L'urgence est aussi d'agir sur le transport aérien et les billets d'avion. Les compagnies low cost, qui desservent la Guadeloupe et la Martinique, sont à développer. D'autant qu'elles partent de Roissy !
Pour conclure, je veux partager avec vous une information : Mayotte vient d'être admise au club des RUP.