Nos relations avec les territoires sont sans doute amenées à évoluer. Il faudra voir comment nous pourrions participer à la nouvelle phase de décentralisation, dont on ignore encore les contours. Contrairement à la Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale (DATAR), nous n'avons pas de rôle d'aménagement du territoire ; il n'en demeure pas moins que nous devons apprécier l'impact territorial de nos actions, en collaboration avec les régions surtout, dont les compétences économiques devraient encore être élargies. Nous identifions aussi les zones d'excellence : en Provence-Alpes-Côte d'Azur, par exemple, les investissements d'avenir ont révélé certaines richesses technologiques dont les autorités régionales n'avaient pas pris toute la mesure. Nous sommes en relation directe avec les préfets, mais il faut resserrer nos liens avec les conseils régionaux.