A certains égards, la procédure pourrait être simplifiée et accélérée : au lieu de fixer le taux de retour sur investissement entreprise par entreprise, nous pourrions par exemple, au vu de l'expérience acquise, définir une règle générale pour les petites et moyennes entreprises (PME).
Notre priorité doit être, en soutenant le développement industriel et technologique, de participer à la reconquête de la compétitivité industrielle du pays. Peut-être des marges financières doivent-elles être réorientées vers le redressement productif. Trois chantiers sont devant nous : le financement de la recherche-développement, celui des PME innovantes - nous ne sommes ni le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), ni la DATAR, et notre rôle est d'aider des entreprises qui vont bien et veulent progresser, afin de constituer des filières industrielles - et celui des réseaux numériques et plus généralement de la numérisation de l'industrie, source de développement.
Au sein du commissariat général a été mise en place une cellule d'évaluation, et le Gouvernement envisage de nous confier une mission générale d'évaluation des investissements publics : nous réfléchissons à la manière de nous organiser en conséquence.