Dans son rapport, la Cour constate l'inadaptation du dispositif de contrôle interne de la branche, caractérisée notamment par un pilotage insuffisant au niveau national. La caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf) - contrairement à la caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) et à la caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) - ne fixe pas d'objectifs de maîtrise du montant des erreurs, mais uniquement des objectifs quantitatifs de nombres de contrôles à réaliser ; en outre, les Caf bénéficient d'une très grande autonomie dans la réalisation effective des contrôles prescrits ou proposés par la Cnaf.
Que répondez-vous à ces critiques ? Quels engagements comptez-vous prendre pour remédier à ces insuffisances ?
Lors de son audition par la commission, la Cour a déploré le retard pris dans le déploiement du processus de contrôles ciblés. Où en est ce chantier ? Comment expliquez-vous ce retard de mise en oeuvre ?
Elle relève, par ailleurs, l'imputation directe aux capitaux propres de provisions pour risques et charges relatives aux subventions d'investissement en action sociale. Pourquoi ces provisions n'ont-elles pas été comptabilisées dans le résultat de l'exercice, conformément aux règles comptables en vigueur ?
S'agissant du réseau des Caf, quel premier bilan dressez-vous de la réforme, menée au cours de l'année 2011, ayant consisté en la fusion de la quasi-totalité des caisses infra-départementales ?
Quelle analyse faites-vous de la dégradation du climat social dans les Caf ? Quels devraient être les grands axes de la convention d'objectifs et de gestion (Cog) 2013-2016, actuellement en préparation ?