Nous débattons, dans le cadre d'un projet de loi de finances « rectificative », de mesures d'urgence et non de la construction à long terme d'une nouvelle politique d'éducation. Nous répondons aux besoins les plus criants, afin que la rentrée scolaire préparée par l'ancien gouvernement se passe le moins mal possible, surtout là où il y a le plus de souffrances et de difficultés. Les 5 000 postes, ce n'est pas rien, ce n'est pas neutre, cela répond à une véritable ambition !
L'article 2 ne supprime pas les heures supplémentaires, lesquelles ne s'appliquent ni au primaire ni à la maternelle, que le ministre a déclaré prioritaires. Les témoignages et les évaluations montrent que ces heures supplémentaires ont profité dans le secondaire à des professeurs agrégés qui sont allés jusqu'à doubler leur salaire, ce qui n'est pas précisément conforme aux valeurs d'égalité.