Je me félicite de ce discours de reconquête industrielle en rupture avec la période précédente. La suppression de 8 000 postes annoncée par PSA est une catastrophe, en particulier pour le territoire de la Seine-Saint-Denis. Le président du directoire de l'entreprise ayant annoncé qu'il n'y aurait aucun licenciement sec, en sait-on plus sur les solutions qui seront proposées aux salariés ? Si l'on parle souvent des CDI, n'oublions pas les très nombreux intérimaires, ces jeunes gens dont on dit parfois bien du mal, mais qui ont en réalité soif d'apprendre et de travailler.
Au vu des informations données par les syndicats et des éléments qui ressortaient des discussions sur le site d'Aulnay que nous avions eu lors du débat du 23 février sur la filière demandé par notre groupe, j'estime que PSA a délibérément menti sur la situation. Hervé Pichon, chargé des relations de l'entreprise avec le Parlement, nous rappelait ce matin que parmi les scénarios envisagés pour le site d'Aulnay figurait la construction d'un nouveau véhicule. Pouvez-vous nous en dire plus sur l'abandon de ce projet ?