Monsieur le ministre, je regrette que vous n'écoutiez pas réellement les orateurs. J'aimerais m'exprimer, mais peut-être dois-je attendre que vous y soyez disposé ?
Hier, je me suis adressé à votre collègue M. Hamon, qui, lui, m'a écoutée et répondu. Je lui signalais que l'on pouvait lire dans Les Échos un article intéressant, intitulé « Dommages collatéraux d'une nouvelle taxation ». Cet article a été signé par M. Jean-Pierre Balligand, ancien député PS de l'Aisne, MM. Laurent Bataille, Jean-Louis Beffa, Michel Bon et Jean-Marie Jestin, qui ne me semblent pas être étiquetés à droite.
Après m'être exprimée sur le fond, j'aimerais le faire sur la forme. Peut-être, monsieur le ministre, aurez-vous l'obligeance de me répondre, comme l'a fait hier M. Hamon, de façon exemplaire, agréable et attentive.
Je lui disais que l'on confondait peut-être vitesse et précipitation.
Monsieur le ministre, je suis un peu étonnée par votre manque d'élégance : vous me tournez le dos quand je vous parle !