Monsieur le président, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, l'article 28 porte sur le traitement du Président de la République et du Premier ministre.
L'ancien président Nicolas Sarkozy avait augmenté son traitement au titre de la transparence, faisant apparaître de manière officielle des avantages financiers auparavant cumulés de manière non transparente. Je rappellerai également qu'il a été le premier Président de la République à ouvrir les comptes de l'Élysée au contrôle de la Cour des comptes.
La mesure proposée à cet article est à la fois démagogique et hypocrite. Les traitements du Président de la République du Premier ministre et des membres du Gouvernement ont, certes, diminué, mais l'effectif du Gouvernement a tellement augmenté que l'économie, pour le budget de l'État, est véritablement insignifiante.
Vous comprendrez, mes chers collègues, que nous ne votions pas l'article 28 et que nous nous opposions à cette mesure cosmétique. C'est de l'affichage, de la très mauvaise communication.