Monsieur le président, monsieur le ministre délégué, mes chers collègues, je suis peut-être encore innocente, mais un mot me bouleverse toujours lorsque je le lis au fronton de nos monuments publics, y compris au Sénat : le mot fraternité.
Ce mot n'orne pas seulement les édifices. Il fait partie intégrante de notre Constitution. En effet, la devise de la France ne se résume pas au binôme « liberté et égalité » ; il y a aussi la fraternité.
Or la fraternité a été mise à mal pendant quelques années.