Intervention de Joëlle Garriaud-Maylam

Réunion du 27 juillet 2012 à 9h30
Loi de finances rectificative pour 2012 — Article 30

Photo de Joëlle Garriaud-MaylamJoëlle Garriaud-Maylam :

D'ores et déjà, à peine plus d'un quart des jeunes Français vivant hors de France sont scolarisés dans les établissements français à l'étranger. Avec la suppression de la PEC, des milliers de familles supplémentaires risquent de devoir scolariser leurs enfants dans des écoles étrangères, qu'il s'agisse d'établissements publics du pays de résidence ou d'écoles privées internationales.

Il est donc plus important que jamais de renforcer le soutien aux programmes alternatifs visant à permettre aux élèves français non scolarisés dans les écoles françaises à l'étranger d'accéder à une éducation en français et à la française : je pense aux petites écoles dites FLAM, au programme Jules-Verne concernant la mobilité des professeurs, au label « France éducation », au Centre national d'enseignement à distance.

L'analyse des conséquences de la suppression de la PEC et la redéfinition du service public d'enseignement français à l'étranger ne peuvent faire l'impasse sur ces volets de notre politique éducative, me semble-t-il. Il me paraît donc essentiel que le rapport au Parlement ne se limite pas à une réflexion sur la réforme du système des bourses dans les établissements français à l'étranger, mais comporte aussi un état des lieux et des propositions pour soutenir ces initiatives.

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