a tout d'abord rappelé que FNE était une fédération d'associations créée en 1968 et reconnue d'utilité publique, regroupant 3 000 associations locales et plusieurs associations nationales défendant, non des intérêts catégoriels, mais l'intérêt général environnemental.
Puis il a dressé certains constats relatifs à la tempête Xynthia :
- la mer aurait pénétré sur les terres, qu'il y ait eu des digues ou non ;
- les réponses doivent être différenciées, selon que les zones sont urbanisées ou non ;
- si les risques de submersion ou d'inondation sont connus, leur probabilité est en revanche difficilement définissable.
Il a alors exposé les mesures préconisées par sa fédération :
- la prévention des risques naturels ne peut s'analyser à l'échelon de la seule commune ; elle requiert un territoire approprié, qui coïncide préférentiellement avec une entité écologique ;
- les communes situées à l'intérieur des terres, et non les seules communes littorales, doivent être prises en compte ;
- l'objectif d'un développement à tout prix des communes doit être abandonné. Il convient en effet de réfléchir à l'échelon intercommunal aux moyens de mieux répondre aux besoins des habitants actuels.