Intervention de Alain Gest

Commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire — Réunion du 8 février 2012 : 3ème réunion
Audition de M. Alain Gest président du conseil d'administration de voies navigables de france vnf candidat au renouvellement de son mandat

Alain Gest, président du conseil d'administration de VNF :

Je suis très heureux de m'exprimer devant vous.

La procédure que vous avez évoquée intervient après que le conseil d'administration de VNF, en novembre 2011, s'est prononcé à l'unanimité pour ma candidature. La commission du développement durable de l'Assemblée nationale m'a entendu et je suis devant vous aux termes de la procédure instaurée pour la nomination des présidents des principaux opérateurs de l'État, dont les candidatures sont soumises au Parlement ; je m'y prête d'autant plus volontiers que je suis parlementaire. Je suis accompagné de la directrice de cabinet du président et du directeur général de VNF, Mme Nathalie Augereau. En effet, depuis le statut de 2009, le président du conseil d'administration n'a pas de responsabilité exécutive, laquelle relève du directeur général. Le président du conseil d'administration doit veiller à ce que la stratégie générale voulue par l'État, qui assure la tutelle de l'opérateur, soit respectée. Je m'engage à vous faire parvenir dans les plus brefs délais les réponses à vos questions sur la gestion quotidienne.

Oui, je suis un président satisfait. Quand je suis arrivé à la présidence, le 3 février 2009, l'établissement était en attente d'une évolution, des questions comme le contrat de partenariat et de performance avec l'État, le lancement du projet Seine-Nord-Europe ou les moyens consacrés au fluvial dans notre pays étaient pendantes.

Aujourd'hui, le fluvial est entré dans l'actualité, notamment parlementaire. Je tiens à vous remercier, ainsi que l'ensemble du Sénat, d'avoir voté à l'unanimité et dans les mêmes termes que l'Assemblée, la loi transformant l'EPIC. Lorsque je suis arrivé il y a trois ans, j'ai trouvé une organisation pour le moins complexe ; il m'a semblé quasi miraculeux que mon prédécesseur, François Bordry, ait réussi à la faire fonctionner. Dans notre pays, nous aimons ces mécanismes complexes - même si la création de VNF en 1991 marquait un progrès considérable pour la voie fluviale. Les agents publics du ministère conduisent des voitures siglées VNF, ils revêtent une tenue aux couleurs de VNF, ils vont travailler dans les locaux de VNF, mais, à l'instar de Canada Dry, ils ne sont pas exactement de VNF. La loi votée change cette situation à partir du 1er janvier 2013.

La première faiblesse de VNF, c'est l'absence de culture fluviale dans notre pays...

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