L'obligation de mobilité imposée aux magistrats pour leur avancement ne nuit-elle pas à leur spécialisation ? En matière de propriété intellectuelle, par exemple, il faut trois ans à un magistrat pour devenir performant ; or j'en connais qui ont dû partir au bout de cinq ans, s'occuper des divorces en Normandie, alors qu'ils auraient souhaité rester ! Comment concilier ces exigences contradictoires ?