a rappelé que la Caisse des dépôts et consignations n'était pas omnisciente et, que comme tout investisseur, elle pouvait se tromper. Il a jugé que la prise de risques maîtrisés était inhérente à sa mission. Il a indiqué qu'elle pouvait sans doute parfois s'engager sur des montants plus élevés parce qu'elle disposait d'une taille et d'un bilan très important, qu'elle pouvait mutualiser ses risques et que son horizon de détention était plus long. C'était une des grandes justifications de son rôle d'investisseur. Il a ajouté que la Caisse des dépôts et consignations réalisait de très nombreuses opérations du même type que celle d'EADS, qui lui procuraient aujourd'hui des plus-values très élevées, bien plus importantes que la moins-value évoquée. Il a considéré par ailleurs que le fait que des dirigeants d'entreprise lèvent des options ne pouvait, a priori, être considéré comme un comportement suspect. Il a toutefois reconnu se poser désormais des questions à cet égard.