Je vous remercie. Comme vous l'expliquez dans votre rapport, le terme « épidémiologie » recouvre des réalités différentes qui vont de la surveillance de l'état de santé des populations à la recherche sur les facteurs d'apparition des maladies. S'agissant du premier aspect, comment expliquer les erreurs d'appréciation sur l'impact de certaines épidémies telles que la grippe H1N1 (312 décès en 2010 contre 3 000 à 90 000 attendus) ou, auparavant, au Royaume-Uni, la maladie de Creutzfeld-Jacob ? Ces erreurs sont-elles dues à une mauvaise appréciation du risque, ou à une surinterprétation au nom du principe de précaution ?