« La prévention est difficile, surtout lorsqu'elle concerne l'avenir », disait Niels Bohr. Je comprends vos réserves quant au fait de réserver l'épidémiologie aux seuls médecins alors que des mathématiciens apporteraient un concours utile. Lorsque la base est trop étroite, le calcul des probabilités donne un intervalle de confiance trop large, ce qui n'autorise aucune conclusion. Dans le cas de la grippe H1N1, le système ne s'est-il pas « auto-allumé » en raison du précédent de la canicule ?
Outre la base de données de la sécurité sociale, avez-vous envisagé la médecine du travail comme entrée possible pour le suivi de cohortes ?