Intervention de Alfred Spira

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques — Réunion du 25 janvier 2012 : 1ère réunion
Présentation du rapport de l'académie nationale de médecine sur « les perspectives de l'épidémiologie en france »

Alfred Spira, professeur à l'université Paris Sud-XI, chercheur à l'INSERM :

Les propositions de Philippe Lazar ont été partiellement suivies d'effet. Les médecins du syndicat de la médecine générale gèrent une base de données rapportant les effets secondaires des médicaments. Il existe, par ailleurs, un panel de médecins généralistes en Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui permet un suivi épidémiologique à l'observatoire régional de la santé de Marseille. Cette pratique se heurte toutefois à des obstacles techniques, et au principe de rémunération à l'acte plutôt que forfaitaire.

L'Union européenne a créé, sur le modèle des CDC Américains, une agence européenne de surveillance de la santé.

Il est difficile de faire admettre en France des raisonnements probabilistes, qui ne seraient pas compris pour la présentation des prévisions météorologiques, par exemple. Il faut mieux enseigner et utiliser les probabilités, pas seulement en épidémiologie.

A propos des registres, leur pérennisation ne doit pas empêcher leur évaluation.

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