- les recherches en microgravité, en mettant à profit, dans ce cas, la très faible pesanteur résiduelle observée dans la partie supérieure de la trajectoire. Cette application récente concerne surtout la science des matériaux (expériences de fusion et de solidification), permettant aux scientifiques de préparer des expériences appelées à voler sur un véhicule spatial du type navette spatiale ou satellite.
En revanche, la stratosphère est inaccessible aux satellites et traversée trop rapidement par les fusées-sonde. Par conséquent, les ballons, (ou aérostats, selon la terminologie scientifique), peuvent évoluer durablement dans cette couche dite « moyenne » de l'atmosphère s'étendant entre 12 et 45 km d'altitude. Dès lors, les ballons occupent une place unique parmi les outils de la recherche scientifique, ce qui explique l'intérêt que le CNES leur a toujours porté.