Suite à l'interrogation de M. Gérard Bailly, rapporteur, sur le suivi sanitaire des animaux dans un tel type d'élevage, M. Jérôme Gauthier a indiqué que les pertes étaient nombreuses et les animaux laissés à eux-mêmes. M. Jean-Marie Aurand a ajouté qu'ils étaient regroupés sur une île dont la réglementation de chasse est draconienne, et de ce fait protégés au niveau sanitaire, tout comme en Nouvelle-Zélande. Ces deux pays ont pour ambition de poursuivre leur développement, en demeurant la principale source d'approvisionnement du Royaume-Uni et en s'efforçant d'élargir l'accès au marché communautaire.
ayant fait observer que la concurrence mondiale sur le marché de la viande ovine continuerait donc de s'intensifier, M. Jean-Marie Aurand l'a approuvé, tout en soulignant que le niveau des importations en France n'avait pas augmenté globalement. Il a expliqué la crise du secteur par le déclin de la production française -quoique compensé partiellement par la production du Royaume-Uni et de l'Irlande, qui pratiquent aussi l'élevage extensif- ainsi que par la stagnation de la consommation.
a suggéré de relancer la consommation en France par des actions de promotion et par la valorisation de la qualité des produits.