Intervention de Jean-Vincent Placé

Réunion du 31 juillet 2012 à 14h30
Loi de finances rectificative pour 2012 — Adoption des conclusions modifiées d'une commission mixte paritaire

Photo de Jean-Vincent PlacéJean-Vincent Placé :

Monsieur Karoutchi, trouvez-vous normal et convenable qu'un parlementaire de l'UMP, votre formation politique, puisse comparer ce texte à une épuration ? Où sommes-nous pour que le débat démocratique en arrive là ?

Mes chers collègues de la majorité, tout cela nous permet de mesurer mieux encore l'étendue de nos responsabilités pour l'avenir de notre pays.

Nos débats furent très riches. Face à l'urgence, à laquelle nous répondons aujourd'hui, les écologistes veulent tout à la fois améliorer l'état de nos finances publiques et rétablir l'équité sociale. Ces débats rejoignent ceux portant sur la croissance et le productivisme. Nous pensons que ces efforts seront vains si nous ne répondons pas à l'autre urgence qui pèse sur nous : l'inscription de notre société dans le mouvement de la transition écologique qui, dans tous les cas, que nous l'anticipions ou non, s'imposera à nous.

L'objet du collectif n'était évidemment pas de tendre à la transformation immédiate. Nous n'attendions pas que la transition écologique fût menée au sein du présent texte, estival mais très sérieux. Disons-le aussi, très franchement, nous espérions y déceler quelques signaux, que nous n'avons pas forcément perçus.

Au cours des débats, nous avons pourtant noté, monsieur le ministre délégué, l'ouverture du Gouvernement sur un certain nombre de sujets, que vous avez évoqués avec beaucoup de compétence et de sérieux, je dirais même avec maestria et dextérité rhétoriques.

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