Intervention de François Marc

Réunion du 31 juillet 2012 à 14h30
Loi de finances rectificative pour 2012 — Article 33

Photo de François MarcFrançois Marc, rapporteur général de la commission des finances :

À l'heure où nous mettons un point final à l'examen du projet de loi de finances rectificative pour 2012, je souhaite remercier tous nos collaborateurs, qui ont activement contribué à l'examen de ce projet de loi de finances rectificative.

Je tiens à rendre hommage en particulier à tous les collaborateurs de la commission des finances, qui ont été très actifs, et dont le travail sérieux et de qualité a été pleinement reconnu par la commission mixte paritaire : celle-ci a en effet suivi le Sénat en adoptant la quasi-totalité des trente-cinq amendements que nous avions élaborés.

Je remercie également l'ensemble des personnels du Sénat qui ont contribué au bon déroulement de ce débat, durant lequel nous avons, à plusieurs reprises, travaillé de jour comme de nuit.

Enfin, je salue le Gouvernement, en particulier M. le ministre délégué au budget, cher Jérôme Cahuzac, pour le travail très lourd qui a été accompli. Vous avez hérité, Monsieur le ministre, d'une situation extrêmement difficile, qui l'était déjà il y a cinq ans, mais je tiens à souligner – pour répondre à quelques observations récurrentes – que le gouvernement d'alors avait commencé par diminuer les recettes. Ce fut la première décision prise, et l'on voit où l'on en est aujourd'hui !

Cette situation actuelle très difficile s'explique par des raisons conjoncturelles, mais aussi par un solde négatif structurel, qui résulte de décisions prises dans le passé, décisions que nous déplorons et qui nous imposent aujourd'hui d'autres décisions non moins difficiles.

Monsieur le ministre, je vous adresse, au nom de l'ensemble de mes collègues, mes encouragements car vous allez, au cours des semaines qui viennent, être confronté à la tâche ardue des arbitrages dans la préparation de la maquette budgétaire pour 2013. L'exercice s'avérera compliqué, tant est difficile la situation qu'il faut aujourd'hui gérer en France. Je suis persuadé que, avec l'appui du Sénat, durant les semaines des mois d'octobre, novembre et décembre qui vont nous rassembler, vous saurez relever le défi.

C'est un défi très lourd, mais nous saurons être au rendez-vous et contribuer une nouvelle fois, par nos débats, à enrichir cette maquette budgétaire. Par sa contribution et son éclairage, le Sénat fera en sorte que le budget pour 2013 soit le plus efficace mais aussi le plus juste possible.

C'est une préoccupation que nous sommes très nombreux à partager et c'est dans cette direction qu'il nous faut aller, dans le sens tracé par le Président de la République : nous avons déjà pris la bonne voie avec ce projet de loi de finances rectificative pour 2012, que je vous incite, mes chers collègues, à voter. §

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