Il est vrai que les scénarios qu'il nous présente font un peu froid dans le dos. Vous avez évoqué la mode des animaux sauvages, serpents, tortues et j'en passe, dans nos appartements, et rappelé combien il fallait se méfier de ce facteur nouveau de contamination. Existe-t-il des études sur ces animaux porteurs de maladies susceptibles de se transmettre à l'homme ?
Vous avez cité Charles Nicolle, qui soulignait déjà, dans les années 1920, combien, dans ce domaine des infections émergentes, l'anticipation est complexe. C'est toute la difficulté du sujet, et ce doit être l'objet de toute notre réflexion : comment mieux anticiper ?
Pour être l'auteur d'un rapport sur le défi alimentaire à l'horizon 2050, je suis frappé de voir combien coïncident certaines des cartes que j'y présente avec les vôtres. Il ne pleut que sur les gens mouillés : où prévalent la misère, la précarité, les maladies s'enracinent, comme la faim. Et nous ne prenons pas assez de mesures, notamment dans le cadre du G20, pour affronter ce qui est aussi un fléau. Je suis satisfait de voir que nos rapports se complètent : preuve que la délégation a de la suite dans les idées.