A la différence de M. Johan Spinosi et de Mme Béatrice Goeffroy-Perez, je n'étais pas une spécialiste des pesticides puisque notre mission, qui est consacrée à la surveillance de l'impact du travail sur la santé de la population, concerne tous les domaines de la santé et du travail. Avant la création de l'InVS, la surveillance des populations n'était pas organisée.
Nous n'avons que douze ans de recul. Dès l'origine, nous avons plutôt pensé que l'exposition spécifique des agriculteurs devait certainement influer sur leur état de santé, alors que nous ne disposions d'aucun élément précis en la matière.