Si nous avons fondé ce collectif, c'est pour faire connaître les évolutions techniques de nos productions sur les vingt dernières années : la réduction de l'usage des produits chimiques en fait partie - les pesticides coûtent cher. Le travail de nos centres d'expérimentation vise à améliorer la qualité des produits comme la rentabilité économique. Nous avons mis au point des techniques complémentaires - je n'aime pas le qualificatif « alternatives ». On ne peut remplacer totalement les pesticides, mais on peut en réduire l'usage par une meilleure connaissance du parasitisme, des données de croissance des plantes, de l'impact du climat sur celles-ci de même que sur les parasites. Nous disposons aujourd'hui de modèles informatiques - de l'INRA, hollandais ou anglais - pour traiter ces différents paramètres.