Diriez-vous que la parole se libère aujourd'hui ?
Dr Nadine Houedé. - Je l'espère. J'ai reçu de nombreux témoignages après la publication de l'article dans Sud-Ouest et la diffusion du documentaire « La mort est dans le pré ». Beaucoup m'ont écrit leur histoire ou fait part de leurs questionnements. J'ai tenté de répondre aux questions qui m'étaient posées. Par exemple, un homme m'a raconté que sa femme était décédée d'un cancer de la vessie et de la maladie d'Alzheimer après qu'ils eurent racheté une grande propriété viticole. Lorsque « La mort est dans le pré » est sorti, les échanges sur Internet ont également été très nombreux. Des personnes exposées ont apporté leur témoignage et semblaient contentes qu'une ouverture leur permette de s'exprimer.